Cyber-espionnage : l'Allemagne envisage le retour de la machine à écrire<!-- --> | Atlantico.fr
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Les services secrets allemands envisagent de revenir à la machine à écrire
Les services secrets allemands envisagent de revenir à la machine à écrire
©Reuters

Remonter le temps

De cette manière, il serait impossible d'intercepter en ligne des documents secrets au moment de leur rédaction ou transmission. Toutefois, cette idée a fait hurler de nombreux politiques.

En raison des nombreux scandales d'espionnage qui ont récemment secoués l'Allemagne, Patrick Sensburg envisage le retour à la machine à écrire. "Nous devons nous assurer que nos échanges internes sont sécurisés, que nos emails sont cryptés, que nos téléphones le sont aussi ainsi que d’autres procédures que je ne peux pas préciser ici", a déclaré le chef de la commission d'enquête du Bundestag sur les opérations d'espionnage menée par l’agence américaine NSA en Allemagne, lors d'une interview lundi 14 juillet.

Cette déclaration a fait hurler de nombreux politiques allemands. Martina Renner, membre d'opposition de la commission d'enquête a par exemple tweeté : "Avant d'utiliser une machine à écrire et de brûler les écrits après lecture, je préfère abolir les services secrets." Par ailleurs, Sahra Wagenknecht, figure du parti de gauche Die Linke, a jugé la proposition "grotesque" et Christian Flisek, membre SPD de la commission, a déclaré qu'elle rendait le travail de la commission "ridicule".  "Nous vivons au XXIe siècle, où la plupart des gens communiquent avec des moyens numériques", a-t-il renchérit.

Toutefois, les Allemands ne sont pas les premiers à considérer un retour à la machine à écrire pour sécuriser leurs communications. En 2013, le gouvernement russe a commandé, pour 14 000 dollars, 20 machines Triumph Adler dans le but de créer une écriture unique.

Lu sur The Guardian

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