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Selfie : obsédé par ses autoportraits, il tente de se suicider
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Cheese

A la recherche du cliché parfait, Danny Bowman s’est cloîtré 6 mois chez lui et prenait jusqu’à 200 photos de lui par jour.

Sa recherche obsessionnelle du selfie parfait a failli le conduire à la mort. Danny Bowman, un anglais âgé aujourd’hui de 19 ans, était devenu addict aux selfies, ces photos de soi partagées sur les réseaux sociaux. Cet habitant de Newcastle avait même arrêté l’école et s’était enfermé chez lui pendant 6 mois à la recherche du cliché parfait, raconte le Mirror. Il avait fini par perdre 12 kilos et lorsqu’il a réalisé qu’il lui était impossible de prendre le cliché parfait, il a tenté de mettre fin à ses jours d’une overdose médicamenteuse... C’est sa mère qui l'a trouvé et a pu le sauver in extremis.

Le jeune homme s’est progressivement enfermé dans son obsession à l’âge de 15 ans, après avoir raté un casting en 2011. "Quand je suis rentré chez moi ce soir-là, je me suis regardé dans le miroir et j’ai pris une photo de moi. Je ne l’ai pas aimé alors j’en ai pris une autre. Et avant de m’en rendre compte, j’en avais pris trente, écartant chacune d’entre elles", explique-t-il. La spirale infernale se met en marche : 15 jours plus tard, Danny prend jusqu’à 80 selfies par jour… à peine levé. Plus tard, il lui arrivera de quitter la classe où il a cours à plusieurs reprises pour aller se photographier dans les toilettes. A 16 ans, il arrête l’école pour se consacrer pleinement à son addiction, qui le rongera pendant près de deux ans...

Mais, en décembre 2012, le jeune homme craque. Après s'être photographié plus de 200 fois, pas une seule photo ne lui va. Un constat d’échec qui le mènera à se gaver de médicaments : sa mère le trouvera à temps et le conduira à l’hôpital. Il sera traité intensivement pour vaincre sa dépendance à la technologie, ses TOC et la dysmorphophobie (la peur d’être laid).

Aujourd’hui, Danny Bowman semble aller mieux. Il n’a pas pris de selfie depuis sept mois et travaille désormais avec l’association Fixers afin de faire connaître la dysmorphophobie.

Lu sur The Mirror

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