Pénurie de carburant, crise énergétique, guerre en Ukraine : le gouvernement est-il pris en flagrant délit de manque d'anticipation ? <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Un débat était organisé sur BFM sur la pénurie dans les stations-service et sur la réaction du gouvernement face à la crise.

Tempête parfaite

Pénurie de carburant, crise énergétique, guerre en Ukraine : le gouvernement est-il pris en flagrant délit de manque d'anticipation ?

De plus en plus de stations-service sont fermées en raison du manque d'essence. Le gouvernement tente de faire face à cette situation. Un débat était organisé sur ces enjeux sur BFMTV. Jean-Sébastien Ferjou, directeur de la rédaction d’Atlantico, était l’un des invités.

Les stations-service sont confrontées à des pénuries de carburant suite à un mouvement de grève. La situation est particulièrement délicate en Île-de-France ou encore dans les Hauts-de-France. Le gouvernement suit attentivement la situation. Un débat sur ce sujet était organisé sur BFMTV et animé par la journaliste Alice Darfeuille. 

Nicolas Meilhan, ingénieur et spécialiste de l'énergie, Arnaud Desmettre, secrétaire général de l'association des VTC de France. Kader Benayed, secrétaire département du syndicat SUD Santé 13, Christophe Barbier, éditorialiste politique à BFMTV et Jean-Sébastien Ferjou, directeur de la rédaction d’Atlantico, ont participé à ce débat.

« Il est assez troublant de voir à quel point le gouvernement n’a rien anticipé, estime Jean-Sébastien Ferjou Le gouvernement n’a pas anticipé ce conflit-là et la question beaucoup plus structurelle de l’approvisionnement énergétique de la France. Cela donne le sentiment que le gouvernement attendait de voir des enquêtes d’opinion pour voir de quel côté balance le sentiment des Français. Est-ce que l’opinion en veut aux syndicats qui sont en train de bloquer les raffineries ou est-ce que l’opinion en veut au gouvernement ? (…) Le piège est que le gouvernement essaye de tenir un discours de normalité sauf que le problème est beaucoup plus structurel. C’est un scénario de ce qui nous attend potentiellement parce que nous avons cessé d’investir dans les capacités de raffinage depuis un certain nombre d’années. Quand vous répétez en boucle qu’il n’y aura plus de moteurs thermiques, les industries pétrolières arrêtent d’investir dans ces capacités de raffinage. La question c’est la tempête parfaite. Nous sommes confrontés à un élément conjoncturel, ce conflit social, qui s’inscrit dans le conflit en Ukraine et qui s’inscrit dans les décisions absurdes que nous avons prises en matière énergétique depuis quinze ans. Le gouvernement ne veut pas assumer la responsabilité politique sur aucun de ces points-là  ».

Pour retrouver le débat sur BFMTV avec Jean-Sébastien Ferjou, CLIQUEZ ICI

BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !