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Mortifère

ONPC : Michel Onfray critique la présence d'un portrait de Lénine chez le couple Garrido-Corbière au mépris des "100 millions de morts" du communisme

Raquel Garrido a répondu qu'Onfray "est aussi con que ceux qui nous reprochent d’aimer Sardou".

Le philosophe Michel Onfray était ce samedi dans "On n'est pas couché", sur France 2, et est notamment revenu sur une séance de photos organisée par Paris-Match chez le couple Alexis Corbière-Raquel Garrido. Dans le salon du couple d'Insoumis trône un portrait de Lénine.

A partir de 31'20'' dans la vidéo

"Lénine, communisme, etc, tout le monde est à peu près d'accord aujourd'hui, c'est 100 millions de morts, 100 millions de morts ! Comment est-ce qu'on peut accepter d'avoir le portrait de Lénine, qui a créé les goulags, les camps de déportation, dès la fin 1917 - octobre 1917, la révolution, on n'est pas encore à la fin de l'année qu'il a déjà créé des camps", a expliqué Michel Onfray.

"L'idée qu'on puisse vivre avec le portrait d'un dictateur, mais il est communiste, c'est un bon dictateur, avec ça sous le nez", a-t-il poursuivi. "Personne n'accepterait quelqu'un qui vivrait... Imaginez que Fillon ait le portrait de Franco chez lui, que Sarkozy ait le portrait de Mussolini, que Marine Le Pen ait le portrait de Pétain... Je ne suis pas sûre que la presse trouverait tout à fait ça normal".

"Peut-être que ce n'est pas une question de comptabilité", a réagi Christine Angot. "100 millions de morts, parce que c'est de gauche, ça passe ?", a répondu, interloqué, Michel Onfray. "Rousseau disait 'On les forcera à être libres.' Et bien quand on passe du contrat social à la réalité, 'forcer à être libre' ça s'appelle le goulag, ça s'appelle les barbelés, ça s'appelle la déportation, ça s'appelle les massacres..."

Sur Twitter, la principale intéressée a dénoncé le "comportement fachistoïde" d'Onfray. "Et quand on vous reproche de posséder tel objet chez vous, ou d’aimer telle peinture, c’est quoi ? Du totalitarisme ? En fait, Onfray est aussi con que ceux qui nous reprochent d’aimer Sardou. Si on m’empêche d’écouter un disque ou d’accrocher une toile chez moi, où va-t-on ?", a écrit Raquel Garrido. Sardou comparé à Lénine : le chanteur appréciera. 

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