Vidéo : « On va t'égorger, on va te faire une Hitler » : les violentes menaces adressées à l'élève harcelée à Alfortville<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Justice

Menaces

Vidéo : « On va t'égorger, on va te faire une Hitler » : les violentes menaces adressées à l'élève harcelée à Alfortville

Un collégien de 14 ans, soupçonné d'avoir harcelé sur Instagram une jeune fille de 15 ans en transition de genre, a été interpellé et placé en garde à vue lundi à Alfortville dans le Val-de-Marne.

« On va t'égorger, on va te faire une Hitler ». Le jeune homme auteur de ces menaces a été interpellé lundi par des policiers, dans un collège d'Alfortville (Val-de-Marne), où il est scolarisé. Embarqué en plein cours, l'adolescent a été placé en garde à vue et a reconnu les faits.

Selon des informations de BFMTV, la victime, une jeune fille transgenre âgée de 15 ans et scolarisée en seconde au lycée Maximilien Perret d'Alfortville se rend le 18 septembre au commissariat, accompagné de son père, pour dénoncer des faits de harcèlement, des propos homophobes et des menaces de mort. 

Elle explique avoir reçu sur le compte Instagram de sa classe, plusieurs messages à caractère homophobe et l’invitant à se donner la mort: « On va t'égorger, on va te faire une hitler, on va faire de la propagande avec ta tête, ferme ta gueule si tu ne veux pas être traumatisé, j'ai une haine envers ta race, casse-toi vas mourir, suicide-toi sale PD, travelo ». 

L’auteur de ces menaces est rapidement identifié par la brigade locale de protection de la famille. Quelques heures plus tard, vers 16 heures, les enquêteurs se rendent dans le collège d'Alfortville (Val-de-Marne), où est scolarisé le jeune garçon soupçonné d'avoir envoyé des menaces. Ils l'interpellent en plein cours et le placent en garde à vue.

Le collégien mis en cause reconnaît les faits, expliquant être tombé sur la photo de la victime et l'avoir insulté dans « un excès de colère qu'il n'a pas pu contrôler ». Une enquête pour violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure à huit jours et menaces de mort a été ouverte mardi matin, a précisé le parquet de Créteil. Le fait que ces infractions aient été commises en raison du genre ou de l'orientation sexuelle de la victime a été retenu comme circonstance aggravante, a ajouté cette source.

BFM TV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !