OGM, insecticides, parasites : menacées dans les campagnes, les abeilles se plaisent en ville...<!-- --> | Atlantico.fr
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La capitale française accueille des abeilles depuis de longues décennies.
La capitale française accueille des abeilles depuis de longues décennies.
©Photo Béatrice Girodet

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Maillon essentiel de la biodiversité, les abeilles voient leurs effectifs diminuer de façon vertigineuse depuis plusieurs décennies. Utilisation irraisonnée de pesticides, virus, frelon asiatique, OGM voire ondes des téléphones portables (la communauté scientifique n'est pour l'heure pas unanime sur ce point) expliquent cette hécatombe qu'il faut enrayer, sous peine de conséquences irréversibles pour l'espèce humaine. En attendant, contre toute attente, les apidés semblent aujourd'hui plus à l'aise dans les milieux urbains...

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Paris, nouvelle capitale des abeilles

La capitale française accueille des abeilles depuis de longues décennies. Une « tradition » perpétuée par la municipalité, manifestement consciente de la gravité de la situation et qui, d'une façon générale, a pris de nombreuses mesures pour préserver la biodiversité de la ville. Preuve que Paris a vocation à demeurer un véritable « sanctuaire » pour les apidés : dix ruches pouvant en accueillir cinq cent mille (!) ont récemment été installées en haut de la Tour Montparnasse (XVe arrondissement).

Des abeilles qui produisent un miel 100 % local, bio de surcroît. Et pour cause : en la circonstance, les pesticides et autres herbicides sont proscrits. Chapeau !

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Les abeilles sont plus à l'aise dans les quartiers pauvres

C'est ce que révèlent des chercheurs de l'Université de Leeds (Grande-Bretagne) qui ont rédigé une étude à la suite de l'examen de six jardins installés dans deux zones suburbaines de la métropole britannique. D'après leurs conclusions, les quartiers dits « favorisés » seraient deux fois moins investis par les abeilles.

Un phénomène qui selon le Dr Mark Goddard, principal auteur de ladite étude, s'expliquerait par « le type de fleurs que les gens font pousser ». « (Dans les zones riches, les gens) ont tendance à avoir de plus grands jardins, mais aussi à utiliser un grand nombre de plantes massives qui ne procurent pas beaucoup de richesses aux pollinisateurs », a-t-il précisé à nos confrères du Telegraph.

Si l'on en croit les experts, de petits changements quant à la manière d'entretenir les jardins, par exemples tolérer davantage mauvaises herbes, trèfles et autres pissenlits ou encore laisser « plus de terrains en friche qui fournissent de la nourriture et des abris pour les abeilles » influenceraient favorablement l'état des stocks. À chaque jardinier professionnel ou amateur de prendre ses responsabilités...

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Non aux OGM !

La grande majorité des apiculteurs ne veut pas en entendre parler et a tenu à le faire savoir. C'était en janvier dernier, par les voix de la Confédération paysanne et de l'Union  Nationale de l'Apiculture Française (UNAF), avant que l'ex-majorité ne réitère son opposition à la suppression de l'interdiction du maïs transgénique MON 810 de Monsanto.

Cinq mois après, ils n'ont pas changé d'avis et souhaitent toujours la proscription de la totalité des plants transgéniques produisant du nectar ou du pollen qui pourraient polluer le miel. La Confédération paysanne s'est prononcée en début d'année pour que les pouvoirs publics appliquent « la réglementation européenne qui autorise les États-membres à prendre des mesures nécessaires pour éviter la présence d'OGM sur de vastes territoires ».

Tel est également le souhait de l'actuel gouvernement, lequel n'est il est vrai pas sans connaître le caractère brûlant de ce dossier.

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