Le Point traque les dérives du Parquet national financier; Hidalgo mise sur les jeunes woke et inquiète plus Macron que Bertrand; Le Netflix made in France monte en puissance, la Chine étend son influence dans les universités françaises<!-- --> | Atlantico.fr
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Revue de presse des hebdomadaires Emmanuel Macron Anne Hidalgo universités françaises Chine pandémie de Covid-19
Revue de presse des hebdomadaires Emmanuel Macron Anne Hidalgo universités françaises Chine pandémie de Covid-19
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Revue de presse des hebdos

Et aussi : nouvelle enquête sur l'ogre Bolloré.

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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Le Point s'en prend au Parquet National Financier, accusé de de dérives. L'Obs fait sa Une sur "Citizen Bolloré" et ses appétits médiatiques, après Marianne, la semaine dernière. Valeurs remonte "Aux sources de l'islamo-gauchisme" avec une photo montrant Edwy Plenel, le patron de Mediapart et Tariq Ramadan, en avril 2015. L'Express constate que nous sommes tous accrocs à Amazon. Challenges étudie "le phénomène Netflix" et Marianne s'en prend aux Français riches qui seraient mauvais en tout.

Le Parquet national financier critiqué

Critiqué pour ses méthodes et accusé de s’acharner contre la droite, le Parquet national financier (PNF créé par François Hollande en 2013) joue sa réputation dans l’affaire Sarkozy. Et pour l'instant son bilan est maigre accuse Le Point, à la Une..

"Quand on l’interroge aujourd’hui, le député UDI Jean-Luc Warsmann, coauteur d’un rapport d’information sur le PNF enregistré à l’Assemblée nationale le 8 février 2017, en pleine affaire Fillon, assure n’avoir « aucune hésitation » : « Le Parquet national financier est un grand progrès pour le droit » ; dit-t-il" cité par Le Point (13 pages sur le PNF).

"Le PNF, institution redoutée, toute-puissante, sûre d’elle et de ses méthodes, est pourtant lui aussi sous le feu des critiques, accusé de procédés déloyaux et irrespectueux des droits de la défense". 

"Capable, comme dans l’affaire Bismuth, sans en avertir quiconque, et surtout pas sa hiérarchie, d’ouvrir en secret une enquête préliminaire aux fins de débusquer une mystérieuse taupe dans l’appareil judiciaire français, et d’éplucher les fadettes de plusieurs avocats et magistrats pour parvenir à ses fins…" 

Par ailleurs, En marge de l’affaire « Paul Bismuth », Patrice Amar, premier vice-procureur financier du PNF, a mené ses propres investigations et accusé sa cheffe, Éliane Houlette, la toute-puissante cheffe du Parquet national financier d’être une taupe de Nicolas Sarkozy. La procureure générale Catherine Champrenault n'a pas été convaincue, et a choisi de déplacer Amar, provisoirement à un poste à la cour d’appel de Paris.

De plus "huit ans après sa création, le PNF ne compte toujours que 17 magistrats, noyés sous plus de 600 dossiers. L’institution réclame aujourd’hui la création de cinq postes. Depuis sa création, 15 jugements seulement ont été rendus. Mais le calendrier s’accélère : 24 affaires sont audiencées en 2021 et 31 dossiers sont en passe d’être bouclés." constate Le Point. 

Le juge Van Ruymbeke et les fadettes

Et enfin, on lira l'interview du juge Van Ruymbeke, aujourd'hui en retraite, qui vient de publier ses mémoires. L'ex-juge évoque l'affaire des fadettes utilisées par chercher à identifier une taupe au sein du PNF :

 "Pour moi, il s’agit clairement d’une dérive, même si la démarche n’est pas illégale. Éplucher les relevés téléphoniques d’un avocat ou d’un magistrat, je ne l’aurais jamais fait.»

Anne Hidalgo divise la macronie et veut séduire les jeunes urbains

Pour certains macronistes : « On a toujours tendance à la sous-estimer. C’est une tacticienne redoutable. Elle fait de la politique, matin, midi et soir. (...) Elle est un adversaire bien plus dangereux que Xavier Bertrand » analyse un des dirigeants de la majorité cité par Le Point.

« Son problème, c’est sa majorité parisienne. Si elle va trop loin pour tenter de récupérer le vote social-démocrate parti chez nous, elle aura des soucis avec ses élus à l’Hôtel de Ville (...) Sa difficulté est que sa base arrière n’est pas assez solide. » estime un conseiller de Macron.

Quoiqu'il en soit, Hidalgo est actuellement lancée dans la pêche aux "woke" ces jeunes urbains, selon l'Express (2 pages). La jeunesse l'intéresse. Elle qui "est la grande victime de la crise sanitaire et la population la plus négligée par Emmanuel Macron en ce moment", résume le sénateur socialiste et président du groupe Paris en commun Rémi Féraud.

L'Express ajoute que la maire de Paris est "loin d'être la seule à se saisir du sujet et suit en réalité un schéma classique, selon le directeur général adjoint de l'Ifop Frédéric Dabi : "Il est traditionnel qu'avant une campagne présidentielle, les candidats s'adressent à la jeunesse. Le personnel politique a trois croyances magiques : qu'elle est un relais d'opinion vers leur famille, qu'elle va imprégner ses points de vue chez l'ensemble des Français, et que, si vous lui parlez et la comprenez, alors vous allez tout comprendre."

L'épopée Netflix

Challenges raconte l'épopée Netflix (13 pages) et constate que "L'écurie made in France monte en puissance " car "Depuis un an, la filiale française accélère la cadence : équipes renforcées, projets d'envergure annoncés, têtes d'affiche... Avec déjà de succès, qui vont au-delà des frontières." Exemple avec Lupin, qui aurait été vu par 70 millions de personnes en 28 jours. Le siège de Netflix France (installé dans l'Hexagone depuis 2014) c'est 2.500 mètres carrés sur 3 étages dans le quartier de l'Opéra, avec plus de 60 personnes.

Le Point (6 pages), lui, explique les recettes de Reed Hastings, le patron de Netflix dans la gestion de son entreprise où il aurait conservé l'esprit start-up : embaucher uniquement des stars, rompre avec la culture du secret, afficher des données financières transparentes, laisser le salarié décider seul sans validation de son supérieur hiérarchique.

L'influence chinoise dans le monde académique français

"L’influence croissante de la Chine dans le monde académique français est taboue" selon Le Point (5 pages). "Les directions protègent la manne des frais de scolarité des 35 000 étudiants chinois en France et des coopérations bilatérales. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, s’est rendue en Chine, en février 2019, pour signer une série d’accords. Dix-huit Instituts Confucius (IC), destinés à l’enseignement du chinois et à la promotion de la culture chinoise, ont ouvert en France en quinze ans, dont dix dans des établissements supérieurs". 

"En 2020, le réseau des « IC » aux États-Unis a été classé « mission diplomatique », ce qui permet aux autorités américaines de mieux le surveiller et de contrer ses opérations d’influence étrangère."

En France certains se laissent tenter par les sirènes chinoises. Le Point donne l'exemple de Christian Mestre, doyen honoraire de la faculté de droit de Strasbourg, qui est intervenu au « séminaire international sur la lutte contre le terrorisme, la déradicalisation et la protection des droits de l’homme », à Urumqi, en Chine, en septembre 2019". L'hebdo souligne qu'interrogés aujourd’hui, "les sinologues de l’université de Strasbourg n’en reviennent pas". 

Car, selon les médias chinois, Mestre aurait déclaré "« J’espère que la France et d’autres pays européens pourront adopter les réponses données par le Xinjiang » (...) Il a lui-même visité à Kashgar un des « centres d’éducation professionnelle », le nom donné par Pékin à ses camps de rééducation. Il garantit que les autorités chinoises disent vrai : non, elles n’ont pas interné de force des centaines de milliers de Ouïgours. « Ces gens ne sont pas en prison, mais envoyés en formation obligatoire », atteste le professeur"....

L'ogre Bolloré vu par L'Obs

Vincent Bolloré fait parler de lui : la Une de Marianne la semaine dernière, et celle de L'Obs cette semaine (plus 10 pages). " Après avoir bâti une puissante galaxie médiatique autour de Canal+ et CNews, l’homme d’affaires s’intéresse à Europe 1, filiale de Lagardère. Et à l’approche de la présidentielle, beaucoup s’inquiètent de l’émergence d’un pôle d’influence ultraconservateur." 

L'Obs s'inquiète aussi : " A un an de son départ, claironné pour le 17 février 2022, à presque 70 ans, il n’est pas en préretraite. Galvanisé par un Vivendi plein aux as, riche des 6 milliards d’euros versés par le chinois Tencent pour 20 % d’Universal. A mesure que Bolloré avance ses pions, l’inquiétude grandit."

Pour ceux qui n'auraient pas lu partout "la fin de l'esprit Canal" etc.. Joli résumé de la carrière de Vincent Bolloré. 

Au passage, L'Obs semble estimer que Bolloré n'a pas de projet politique : "Ceux qui fréquentent Vincent Bolloré depuis les années 1980 font un constat étonnamment unanime. « Il n’a aucune idéologie structurée, il est désinhibé et amoral », grince l’un ; « dénué de convictions », abonde une autre. Son ami, le socialiste Bernard Poignant, le défend : « Je le vois comme un patriote industriel français. On l’accuse d’être d’extrême droite à cause de Zemmour mais il ne souhaite pas une France dirigée par l’extrême droite. »

Xavier Bertrand : pas d'accord avec Macron pour 2022

Le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a rassuré le chef de file des sénateurs LR : il n'envisage à aucun moment un accord avec Emmanuel Macron pour 2022. « Il a dit à Bruno Retailleau qu'il n'y aurait jamais de deal », raconte un proche de Xavier Bertrand. cité par l'Obs. Ceci alors que tous deux rêvent d'incarner la droite en vue de l'élection présidentielle de 2022.

Michel Barnier pense à 2022

Après vingt-six années à Bruxelles, Michel Barnier  ne fait plus mystère de ses ambitions : 
il s'apprête à lancer son microparti en mars... avant la publication en avril du journal de ses années de négociateur en chef du Brexit. « Une façon de semer ses cailloux dans la course à l'Elysée qui se profile », résume un collaborateur parlementaire cité par l'Obs.

Tandis que Le Point ajoute : « Il a offert plusieurs fois ses services à l’Élysée, qui n’a pas donné suite. Il a été vexé », dit un proche du chef de l’État pour expliquer les velléités de candidature pour 2022 de l’ancien « M. Brexit », qui se serait bien vu président de la Commission européenne.

Régionales : LREM se retirera au 2e tour face au RN

Selon Le Point, Stanislas Guerini délégué général de LREM craint des seconds tours qui pourraient être des casse-tête en raison de la menace du Rassemblement national (RN). « On se retirera là où le RN peut gagner », promet-il.

Présidentielle : un virage sécuritaire pour Macron ?

"Le chef de l'État continue de vouloir envoyer des signe aux catégories populaires et à l'électorat de droite" écrit l'Obs : "Il envisagerait ainsi de prendre quelques
initiatives dans les domaines de la sécurité et de l'immigration au niveau européen, à quelques
mois de l'élection."  

L'hebdo explique : "Les mesures que pourrait annoncer Macron, en matière de lutte contre l'insécurité, ne seraient pas d'ordre législatif, trop longues à mettre en œuvre, mais d'ordre réglementaire: On peut faire beaucoup de choses hors du domaine législatif, en publiant des décrets ou des circulaires".

Marlène Schiappa et les sectes

"J’ai demandé à la police, à la gendarmerie et à la Mission interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives sectaires (Miviludes) d’établir un état des lieux. Il montre que les sectes, aujourd’hui, ce n’est plus ou plus seulement Charles Manson, l’Église de Scientologie ou le Temple solaire, mais beaucoup de petits groupes. On en dénombre 500 en France, soit 140 000 personnes dont 90 000 enfants et adolescents. Cela concerne toutes les classes sociales." révèle Marlène Schiappa dans l'Obs (3 pages).

Élisabeth Roudinesco contre les dérives des études sur la race et le genre

Dans "Soi-même comme un roi", l'historienne Élisabeth Roudinesco s'alarme des "dérives identitaires" dont elle accuse les études sur le genre et la race.  Dans l'Obs (6 pages), elle débat avec la philosophe féministe Sandra Laugier. Historienne de la psychanalyse dont les travaux sur Freud ont fait le tour du monde, de tous les grands combats contre le colonialisme, le racisme, l'antisémitisme, Élisabeth Roudinesco fait partie des voix qui comptent à gauche. Ce 4 mars, elle publie aux éditions du Seuil un essai surprenant qui vient heurter l'actualité. Aussi virulent qu'inattendu « Soi-même comme un roi » prétend analyser les « dérives identitaires ».

Roudinesco explique : " J'ai toujours pensé qu'il fallait critiquer, par la gauche, les
dérives de gauche ou qui se réclament de l'émancipation, comme celles des Indigènes de la République, pour citer les plus extrêmes". Mais elle " je récuse l'utilisation du néologisme « islamo-gauchisme » visant à traquer des « ennemis » regroupés en une nébuleuse invasive fantasmatique."

Aux sources de l'islamo-gauchisme

Pour Marianne, les islamo-gauchistes seraient "surtout obsédés de la race et du genre". Alors que la polémique semble un peu retombée, Valeurs  (8 pages) souligne, à propos de l'islamo-gauchisme qu'interrogée par le Journal du dimanche le 21 février, "Frédérique Vidal s’est évertuée à éteindre l’incendie, mais n’a pas fait machine arrière sur le fond du sujet: « Bien sûr, l’islamo-gauchisme n’a pas de définition scientifique, mais il correspond à un ressenti de nos concitoyens, d’abord, et à un certain nombre de faits, aussi. » Rappelant par ailleurs que ce passage sur l’islamo-gauchisme ne concernait que douze secondes sur les vingt-deux minutes qu’avait duré son entretien sur CNews, la ministre a souligné que si ces douze secondes pouvaient déclencher « de telles réactions », cela démontrait bien « la sensibilité à cette question »".

« Ce n’est évidemment pas une notion ni un concept, mais une formule qui a l’avantage de décrire la collusion entre le gauchisme dit “culturel” et la promotion des minorités ethniques dont l’islamisme est une composante », résume simplement Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public à l’université Rennes-I. 

La semaine dernière, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, annonçait vouloir lancer une enquête sur l’islamo-gauchisme. Le même jour, le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, refusait la mission d’information sur le même sujet demandée par Julien Aubert, député LR du Vaucluse.

Quand on lui demande ce que la droite a fait contre l'islamo-gauchiste, Aubert répond : " , il faut comprendre que c’est un phénomène évolutif relativement récent. Or, la droite n’est plus aux affaires depuis dix ans. Ce n’était pas un sujet qui nous occupait à l’époque. Il y avait éventuellement un problème de femmes voilées dans les universités, mais il est aujourd’hui bien plus large et dangereux."

Autre question sur le clientélisme : "Récemment, plusieurs affaires sont venues entacher certaines personnalités politiques de votre parti, qui développaient des liens avec l’islam politique. Pierre Bédier dans les Yvelines, Gaël Perdriau à Saint-Étienne, et d’autres encore! Existe-t-il un “islamo-droitisme”? "Oui et non" répond Aubert qui reconnaît l'existence d'un islamo-clientélisme qui a tenté quelques-uns à droite.

Les Français riches vus par Marianne

Les Français riches seraient nuls si l'on en croit Marianne (12 pages) qui ne fait pas dans la nuance. Les riches seraient de mauvais investisseurs : "Les grands groupes font des profits. Mais, au lieu de les investir ou de créer des emplois, ils versent des dividendes aux actionnaires. Au sein des sociétés familiales, les propriétaires doivent arbitrer entre leurs revenus à court terme et l’entretien de leur pactole."

On accuse les riches de pas aimer payer des impôts, ce n'est pas nouveau : selon une "étude de trois chercheurs, dont le Français Gabriel Zucman, professeur à l’université de Californie à Berkeley, et publiée en 2017 : les 0,01 % les plus riches en France cachent à eux seuls pas moins de 140 milliards d’euros dans des paradis fiscaux, une somme supérieure au plan de relance claironné par le gouvernement."

"Ils seraient de mauvais philanthropes" car "Les grosses fortunes n’ont pas ouvert très grand leur chéquier pour lutter contre la crise sanitaire. La plupart préfèrent investir dans la culture, fiscalement plus rentable."

La France accro à Amazon

Face à Amazon, les politiques ont baissé d'u ton remarque l'Express (7 pages). "A en croire les déclarations tonitruantes de certains à l'automne, Amazon est un sujet éminemment politique. "Amazon se gave", avait alors clamé la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot,"N'achetez pas sur Amazon", avait ajouté Anne Hidalgo, la maire de Paris. (...) des voix s'étaient élevées pour demander un moratoire sur l'installation de nouveaux entrepôts dans le cadre de la loi climat. Depuis, le débat est retombé. Étrange accalmie au regard de la place qu'occupe la plateforme dans nos vies quotidiennes. En réalité, les politiques ne font que suivre ce qu'ils perçoivent de leurs électeurs." 

En effet, Amazon fait partie de notre quotidien : 85 % des Français y ont déjà passé commande et 30 % y retournent au moins une fois par mois selon un sondage Ifop pour l'Express. A l'exception de l'alimentaire, aucun domaine ne lui échappe.  Bref, une très grande majorité des sondés (68 %) considère que le site joue un rôle "utile" pour la population.

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