Jeux olympiques de Londres : une vitrine technologique<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Sud-africain Oscar Pistorius, amputé des deux jambes, pourra coucourir lors de ces JO avec les athlètes valides.
Le Sud-africain Oscar Pistorius, amputé des deux jambes, pourra coucourir lors de ces JO avec les athlètes valides.
©Reuters

La minute Tech

Les JO sont toujours à la pointe en matière d'innovations technologiques. Les plus visibles et attendues cette année seront les prothèses en carbone du "blade runner" Oscar Pistorius, athlète handicapé qui participera au 400 m des athlètes valides.

Suivez en direct les Jeux olympiques de Londres

Les prothèses d'Oscar Pistorius

Photo du site officielde Oscar Pretorius

Au centre de l'attention et de toutes les controverses, le "blade runner" des circuits d'athlétisme, le Sud-africain Oscar Pistorius, amputé bébé des deux jambes, a gagné tous ses recours auprès de la Fédération d'athlétisme et pourra concourir lors de ces Jeux olympiques avec les athlètes valides sur des prothèses arquées désormais célèbres. Ces fameuses prothèses sont conçues et fabriquées par l'entreprise scandinave Ossür, spécialisée en robotique et prothèses pour amputés, qui a fait de Oscar Pistorius son ambassadeurCheetha Flex Foot est le nom du modèle de prothèses adoptées par le champion pour courir.  Elle provoquent stupéfaction, débats d'éthique et malaise. Mais au-delà de l'histoire très émouvante d'un athlète déterminé (lire extraits de sa biographie), des expertises ont conclu qu'elles ne lui confèrent pas un "avantage injuste" sur les coureurs valides.

Oscar Pistorius lors des demi-finales des Championnats du monde d'athlétisme à Daegu en Corée du Sud en 2011

Les robots photographes

L'intelligence artificielle est partout présente dans ces Jeux. Getty Images, l'agence photos accréditée des JO, ainsi que les grandes agences photos, ont fait installer des robots dans des lieux inaccessibles aux photographes pour couvrir les Jeux sous tous les angles. Ces robots sont contrôlés à distance par un chef opérateur qui peut en quelques secondes réaliser un montage ou choix de photos et les faire parvenir aux agences. La HD, la 3D, sont au menu au moins pour certains événements.

Vidéo Reuters sur les innovations apportées dans la couverture photo des J.O.

Le son du tir à l'arc

Dennis Baxter, l'ingénieur son qui travaille pour les Jeux olympiques depuis 20 ans, a déployé 350 mixeurs, 600 techniciens son et 4 000 microphones pour capter le son de la retransmission télévisé des Jeux. Ce qui peut sembler à l'oreille du spectateur du son "naturel" est en fait un fin et gigantesque maillage des différents lieux et des ambiances sonores des épreuves. Dennis Baxter, dans un documentaire de la BBC qui lui a été consacré, n'a pas caché qu'il n'était pas un puriste et avait recours à des sons pré-enregistrés quand nécessaire pour un plus grand confort d'écoute et une plus "belle" ambiance sonore. Pour saisir les années-lumière que la capture son des Jeux olympiques a  franchi, voici ce que les auditeurs entendaientà la radio lors des Jeux olympiques de Londres en 1948 lors de la diffusion en direct : outre le commentaire, à peu près rien !

Cette année, Dennis Baxter est assez fier d'avoir trouvé comment illustrer le son des épreuves de tir à l'arc. Il a conçu un petit microphone abrité derrière un mini pare-brise qu'il a positionné sous la trajectoire de la flèche, entre l'archer et la cible. L'épreuve la plus compliquée à sonoriser reste les plongeons : des micros disposés le long de la rambarde du plongeoir fournissent le bruit des pas et de la respiration du plongeur, l'ambiance sonore de la piscine. Les techniciens commutent ensuite le son vers les micros situés sous l'eau et épousent ainsi le son entendu par le plongeur (le magazine The Atlantic a publié un portrait de Dennis Baxter)

Les nouveaux starting blocks d'Omega

Photo Omega

Omega, responsable des chronométrages et des top départ des Jeux, a présenté ses nouveaux starting blocks. Le site Wired a publié un portrait des  "maîtres du temps" olympique chez Omega. Dans les nouveaux starting-blocks, le capteur de détection de faux départs est aujourd'hui entièrement électronique. Auparavant, il réagissait uniquement à un déplacement de 5 millimètres du bloc sous le pied de l’athlète.

Le  "coup de pistolet", qui n'en est plus un depuis longtemps, est aussi nouveau :  un petit ampli situé à l'extrémité de chaque starting-block permet à tous les compétiteurs d'entendre le même son au top départ. Au bout de chaque couloir, deux caméras enregistrent 2000 images par seconde pour parer à toute contestation.

La machine à s’entraîner en apesanteur

AlterG, un énième nouvel équipement d'entrainement, a été conçu pour permettre aux sportifs et aux blessés de rééduquer leurs muscles en les soulageant de la pesanteur. Bien sûr futuriste, bien sûr inspiré des recherches de la NASA, le trainer ou le tapis de course en caisson est utilisé tant par des sportifs blessés et en rééducation que par des malades atteint de pathologies musculaires.


Démonstration d'utilisation d'AlterG par un champion américain de cross-country

Un nouveau revêtement de piste

Conçu par la société italienne Mondo, qui assure cette partie technique depuis les JO., elle comporte deux couches distinctes et un "effet coussin", qui permettrait aux athlètes de ne plus utiliser de crampons

Les nouvelles Nike

Chaque Jeux olympiques étant le plus fabuleux tremplin des nouveaux modèles des équipementiers, l'une des attractions de cette année sera le modèle FlyKnit Racer de Nike, qui s'inspire du tricot pour une chaussure seconde peau et très légère, adoptée par la Fédération américaine d'athlétisme. Elle joue à fond le nouveau jeu de l'exclusivité et de la mode, avec un prix vraiment olympique (150 dollars), et des séries limitées à 250 paires seulement pour le monde entier.

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