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Débris spatiaux : le point de non-retour a-t-il été atteint ? ; un gène de l'immunité qui nous vient de l'Homme de Néandertal
Et aussi : la comète Ison aurait survécu à son passage près du Soleil ; En bref : un atlas mondial interactif des émissions de CO2 ; Le fer, conservateur intemporel pour tissus mous de dinosaures.
Débris spatiaux : le point de non-retour a-t-il été atteint ?
Bien que les agences spatiales travaillent à rendre l’espace plus propre, la population des débris spatiaux augmente encore. Pour certains, la situation est si grave que la Terre a accroché une exponentielle. D'autres estiment que le problème a été pris à temps et que des solutions seront trouvées pour garantir un espace propre aux générations futures. Les débris spatiaux sont une préoccupation majeure pour la plupart des agences spatiales dans le monde.
Elles ont pris conscience qu’en l’état, si rien n’est fait, leur accumulation dans l’espace rendra certaines orbites inutilisables. Aujourd’hui, on compte environ 23.000 débris de plus de 10 cm, 700.000 de plus de 1 cm et 135 millions de plus de 1 mm. Cette prolifération se traduit de façon très concrète par le fait qu’aujourd’hui, les satellites et la Station spatiale réalisent bien plus de manœuvres d’évitement que par le passé.
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Un gène de l'immunité qui nous vient de l’Homme de Néandertal
Un nouveau récepteur immunitaire, retrouvé chez deux tiers des Européens, était également présent chez les Néandertaliens, mais pas chez nos ancêtres africains. Un avantage évolutif qu'une partie de la population actuelle arbore toujours. C’est ce qui s’appelle faire d’une pierre deux coups.
Une équipe internationale de chercheurs germano-britanniques, dirigée par Norbert Koch de l’université de Bonn, vient de publier des résultats intéressants à double titre : d’une part parce qu’ils mettent en lumière un nouveau récepteur impliqué dans l’immunité, et d’autre part parce qu’ils suggèrent qu’on le doit à l’Homme de Néandertal.
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La comète Ison en partie détruite après son passage au ras du Soleil
La comète Ison n’a pas — tout à fait — survécu à son passage près du Soleil. Les observatoires solaires installés dans l’espace, Soho, Stereo et SDO, l’ont perdue de vue. Mais un éclat brillant, vu dans la matinée du 29 novembre, pourrait bien être un fragment, témoignant de l’explosion du noyau, mais poursuivant sa route.
Le suspense continue. Après les astronomes amateurs qui suivaient la comète Ison à mesure qu’elle s’approchait du Soleil, devenant de plus en plus lumineuse, les télescopes spatiaux spécialisés dans l’observation solaire ont pris le relais. Soho (Nasa et Esa) et les deux Stereo (Nasa) ont pu voir la comète jusqu’à ce qu’elle passe au plus près du Soleil, à son périhélie donc, dans la soirée du 28 novembre, à environ 1,2 million de kilomètres, avec une vitesse de plus de 130 km/s (470.000 km/h).
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En bref : un atlas mondial interactif des émissions de CO2
Le Global Carbon Project a mis en ligne un atlas mondial interactif des émissions de gaz carbonique. L’internaute peut comparer pour chaque pays, le taux d’émission, de production ou d’échange de CO2. Il peut également observer l’évolution du cycle du carbone depuis les années 1960 à de nos jours.
Détails sur ce remarquable outil destiné au grand public. « Je suis très inquiet car nos actions sont insuffisantes », déclarait Ban Ki-Moon, le secrétaire des Nations-Unies, pour clôturer la conférence climat qui s’est tenue à Varsovie, du 11 au 22 novembre 2013. Ce rassemblement avait pour objectif de dresser le calendrier qui amènera, à l’horizon 2015, les quelque 200 pays membres à un accord international sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
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Le fer, conservateur intemporel pour tissus mous de dinosaures
Des tissus mous de dinosaures nous sont bien parvenus, mais nous le savions déjà. En revanche, jusqu’à récemment, personne ne connaissait le moyen de conservation impliqué. La réponse vient de tomber. L’agent conservateur ne serait autre que le fer, notamment présent dans l’hémoglobine des Tyrannosaurus rex et autres géants du Crétacé.
La nouvelle a fait grand bruit en 2005 : des tissus mous ont été retrouvés dans le fémur brisé d’un Tyrannosaurus rex mort voici 68 millions d’années. « Impossible », se sont alors écriés des spécialistes, car les vaisseaux sanguins comme ceux trouvés ne peuvent théoriquement pas être conservés si longtemps. En effet, dans les meilleures conditions possibles et selon des modèles, ils se désagrégeraient quoi qu’il arrive en moins d’un million d’années. Pour ces détracteurs, Mary Schweitzer (université d'État de Caroline du Nord, États-Unis) et ses collaborateurs se sont donc probablement trompés.
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