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Les tentacules des pieuvres sont recouverts de centaines de ventouses qui permettent d’adhérer à presque tout, sauf à la pieuvre elle-même.
Les tentacules des pieuvres sont recouverts de centaines de ventouses qui permettent d’adhérer à presque tout, sauf à la pieuvre elle-même.
©Flickr/genue.luben

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Et aussi : Les stellarators, un autre chemin vers la fusion contrôlée ; Comment les bâtiments de Roissy-CDG retardent le brouillard ; Climat : selon le Cern, les arbres influent sur la formation des nuages.

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Comment la pieuvre réussit-elle à ne pas s'emmêler ?

Les tentacules des pieuvres sont recouverts de centaines de ventouses qui permettent d’adhérer à presque tout, sauf à la pieuvre elle-même. Sinon, l’animal se transformerait vite en sac de nœuds ! Comment s'y prend-elle ? Les chercheurs ont découvert des indices, mais pas la clé de l'énigme.

Les pieuvres possèdent huit bras munis de centaines ventouses, capables d’adhérer à n’importe quel objet et qu’elles agitent dans toutes les directions. Pourtant, jamais ils ne s’emmêlent. Comment ces octopodes réussissent-ils cette performance ? Des chercheurs de l’université de Jérusalem qui se sont penchés sur la question présentent leurs résultats dans Current Biology.

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SpaceX dévoile la version habitée de la capsule Dragon

Afin de ne plus dépendre des Soyouz russes pour accéder à la Station spatiale internationale, la Nasa finance depuis 2010 trois projets privés d'un transport spatial. SpaceX vient de dévoiler la version habitée de la sa capsule Dragon, actuellement utilisée pour le ravitaillement de l'ISS. Un premier vol d'essai inhabité est prévu en 2015.

SpaceX vient de dévoiler la version habitée de sa capsule Dragon dont Futura-Sciences s’était fait l’écho en avril 2013, lors d'une présentation très américaine au siège de la société à Hawthorne près de Los Angeles en Californie. Cette capsule habitée sera capable de transporter jusqu’à sept passagers à destination de la Station spatiale internationale. Elle sera utilisée également pour le retour sur Terre et comme véhicule de sauvetage.

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Les stellarators, un autre chemin vers la fusion contrôlée

Avant d'être devancés par les tokamaks, les stellarators états-uniens étaient les candidats les plus prometteurs pour atteindre le Graal de la fusion contrôlée. Ils font toujours l'objet de recherches, comme le montre l’inauguration récente en Allemagne du stellarator Wendelstein 7-X. La machine hébergée par l’institut Max Planck pour la physique des plasmas ne fonctionnera cependant pas avant l’horizon 2015.

Dans son livre L'énergie bleue : histoire de la fusion nucléaire, le physicien Guy Laval, directeur de recherches émérite au CNRS et membre de l'Académie des sciences, rappelle que du début des années 1950 jusqu'à la fin des années 1960, ce ne sont pas les tokamaks russes qui semblaient porteurs des meilleurs espoirs pour contrôler la fusion thermonucléaire opérant au cœur des étoiles. Le grand astrophysicien états-unien Lyman Spitzer (1914-1997) avait montré qu'il devait être possible de corriger les problèmes de dérive des particules de plasma confinées magnétiquement dans un tore en utilisant plutôt une forme en bretzel. La machine proposée a reçu le non évocateur de stellarator.

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Comment les bâtiments de Roissy-CDG retardent le brouillard

Grâce à une méthode de simulation innovante, des chercheurs de Météo‐France, en collaboration avec le CNRS, ont découvert que les terminaux de l’aéroport Paris Charles de Gaulle retardent d'environ une heure trente la formation du brouillard. Cette avancée, technique et scientifique, dans la simulation des écoulements atmosphériques à l'échelle du mètre, laisse espérer une meilleure prise en compte des phénomènes de très petite échelle dans les modèles de prévision du temps.

Le brouillard se forme par condensation d’une partie de la vapeur d’eau contenue dans l’air sous forme de très petites gouttelettes. Réduisant la visibilité, le brouillard a un impact important sur la sécurité des personnes et sur l'économie, notamment dans le domaine des transports. Sur les aéroports, il affecte par exemple les horaires d'atterrissage et de décollage des avions. Mais il reste imparfaitement anticipé car les phénomènes mis en jeu, de très petite échelle, sont encore mal prévus par les modèles de prévision du temps.

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Climat : selon le Cern, les arbres influent sur la formation des nuages

La Terre est un système dynamique avec des couplages et des boucles de rétroactions complexes entre atmosphère, hydrosphère, biosphère et même l’intérieur du globe. Les membres de l’expérience Cloud au Cern viennent de l’illustrer à nouveau en montrant que la formation des nuages peut être reliée à des émissions de vapeurs par les arbres. Le climat de la planète est donc influencé par sa couverture forestière.

Au Cern, on ne fait pas qu’étudier les noyaux exotiques et le boson de Higgs ou encore chasser les particules de matière noire avec l’expérience Osqar (Optical Search of QED vacuum magnetic birefringence, Axion and photon Regeneration). Les chercheurs y tentent également de mieux comprendre la physique de la formation des nuages avec l’expérience Cloud Cosmics Leaving Outdoor Droplets). Cette chambre à brouillard (couplée à une chambre de réaction) alimentée par le Synchrotron à protons (PS) du Cern est utilisée pour étudier un lien possible entre les rayons cosmiques galactiques et la formation des nuages. Les conditions de température et de pression de n’importe quel endroit de l'atmosphère sur Terre peuvent y être recréées et il est possible aussi de moduler l’intensité des faisceaux de particules reproduisant l’effet des rayons cosmiques sur la nucléation des gouttes d’eau.

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