Ces scientifiques qui ne voient pas le retour à la normale pré Covid avant longtemps; Bertrand renoncera à sa candidature s’il perd aux régionales, l’Elysée voit Hidalgo déjà perdante & Jadot redoute de l’être; Macron attise les rivalités chez ses proches<!-- --> | Atlantico.fr
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Ces scientifiques qui ne voient pas le retour à la normale pré Covid avant longtemps; Bertrand renoncera à sa candidature s’il perd aux régionales.
Ces scientifiques qui ne voient pas le retour à la normale pré Covid avant longtemps; Bertrand renoncera à sa candidature s’il perd aux régionales.
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Revue de presse des hebdos

Et aussi : Bruno Retailleau s'en prend à Macron et aux immigrés.

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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L'Obs évoque la guerre des vaccins perdue par l'Europe. L'Express s'interroge : quand sortira-t-on de la crise sanitaire ?. Y a-t-il un pilote à l’Élysée? demande Valeurs Actuelles tandis que Bruno Retailleau accuse “Emmanuel Macron, c’est 2 millions d’immigrés en plus”. Le Point donne la parole au candidat Xavier Bertrand en vue de la présidentielle. Marianne évoque "la débâcle" française, et explique comment la 6e puissance mondiale s'est tiers-mondisée.

Une sortie de crise un jour ? Oui mais finie la vie d'avant

Quand va-t-on sortir de cette crise sanitaire mondiale demande l'Express dans un dossier de 8 pages.  Marie-Paule Kieny, présidente du comité scientifique sur les vaccins Covid-19 répond : "Tout va dépendre de la disponibilité des doses, du rythme de la campagne de vaccination, de l'efficacité des vaccinsà plus long terme, de leur effet sur la transmission du virus, de notre capacité à vacciner les moins de 18 ans, de l'apparition ou non de nouveaux variants échappant à l'immunité... Ce sont tous ces facteurs pris ensemble qui vont déterminer la vitesse à laquelle nous sortirons de cette crise".

Mais attention : encore faut-il s'entendre sur ce que "sortie de crise" veut dire : ce ne sera pas forcément la vie d'avant : "Les vaccins sont en train d'être déployés dans de nombreux pays, mais cela ne signifie pas que tout sera bientôt résolu. Nous allons simplement passer à une autre phase de cette pandémie", écrivaient fin février dans la revue The Lancet d'éminents représentants du Conseil international des sciences, qui regroupe les académies du monde entier. "

"Je suis une très grande fan des vaccins. Sans eux, on ne réussira pas se sortir de cette crise. Mais il faut avoir conscience que quand on vaccine une personne, elle ne sera complètement protégée que trois semaines après la deuxième injection." souligne l'épidémiologiste Dominique Costagliola qui dit avoir "très peur d'une nouvelle vague à l'automne".

L'Express s'intéresse aussi aux espoirs déçus par le vaccin AstraZeneca (dont les chiffres d'efficacité ont été mis en cause par les autorités américaines qui ne l'ont toujours pas autorisé). Pourtant le vaccin d'AstraZeneca "semblait paré de tous les atours. Peu cher - dix fois moins que le Moderna, ne nécessitant aucune logistique particulière - il se conserve dans un frigo classique -, il avait tout du candidat parfait pour une vaccination de masse s'appuyant sur la médecine de ville. Mais les retards de livraison à répétition, les rumeurs sur son efficacité le transforment en vaccin de seconde zone". 

Présidentielle : Xavier Bertrand candidat s'il gagne aux Régionales

 Xavier Bertrand, qui dit venir du peuple, se pose en candidat des « oubliés » de la crise selon Le Point (7 pages) qui a l'exclusivité de l'annonce de sa candidature à la présidentielle : "Il se présentera, que son ex-famille des Républicains organise une primaire ou pas. Au risque que la droite aligne deux candidats ? Il espère convaincre les talents de tout bord – de Bruno Retailleau et Valérie Pécresse à Arnaud Montebourg – de rallier sa « droite sociale et populaire »."

Bertrand se réserve une porte de sortie : il faut qu'il l’emporte aux régionales, qui se sont compliquées avec l’alliance surprise de la gauche derrière l’écologiste Karima Delli note Le Point. "S’il échoue, il remballera sa candidature : « Si je n’obtiens pas la confiance de 6 millions d’habitants, je ne vais pas solliciter la confiance de 66 millions de Français. »"

Parmi les points clés de son programme, la fermeté : " En matière de terrorisme, je souhaite porter la période de sûreté à cinquante ans. Les terroristes islamistes sont jeunes, et je ne veux pas les voir libérés tant qu’ils sont en état de nuire. Je souhaite que ce changement s’applique de manière rétroactive. Et je soumettrai cette question aux Français par référendum, s’il le faut."

Et sur la délinquance des jeunes : " Certains confondent minorité et immunité. Je veux abaisser à 15 ans l’âge de la majorité pénale. Un juge pénal des mineurs pourra appliquer dans ce cas les mêmes peines que pour les adultes."

Présidentielle chez les Verts : Sandrine Rousseau inquiète Yannick Jadot

Yannick Jadot, qui recueille le plus d’intentions de vote à la présidentielle, s’inquiète de la candidature de l’outsider Sandrine Rousseau, ex-porte-parole nationale du mouvement, selon l'Obs. "« Les militants écologistes sont tellement sociétalistes qu’ils soutiendront une femme contre deux mâles [sic]. Rousseau pourrait bien se retrouver au second tour face à Jadot ou Piolle, estime un connaisseur du mouvement. Elle peut même l’emporter. Les Verts n’aiment rien tant qu’éliminer leurs leaders ! »".

Les macronistes ne croient pas en Hidalgo

« Hidalgo, c’est terminé ! » selon "un très proche du chef de l’État" cité par Le Point. Le loupé de la mairie de Paris sur l’hypothèse d’un reconfinement de l’Île-de-France, souhaité par le premier adjoint puis démenti par la maire de Paris, a fait les délices des macronistes qui croient pouvoir l'enterrer.

Les macronistes nerveux face à un éventuel remaniement

Après le conseil de défense du 18 mars à l’Élysée, selon Le Point, certains ont fait fuiter qu'Emmanuel Macron aurait piqué une colère contre son ministre de la Santé. Or, il n’en a rien été et le bruit a été vite démenti. Décryptage d’un macroniste : « Certains craignent de se retrouver comptables de la crise et essaient de refiler le mistigri à Véran et Blanquer en espérant les faire sauter lors du prochain remaniement. » 

A un an du début de la campagne présidentielle, l'Express cite "un très proche" d'Emmanuel Macron : Je serais un fieffé menteur si je vous disais que la lutte des places n'a pas commencé. J'en connais trois qui disent qu'ils vont être directeur de campagne : Stéphane Séjourné, Clément Beaune et Sébastien Lecornu. Et j'en connais encore cinq autres qui fantasment." 

Selon l'Express : le président "dit Go! à plein de gens qu'il met en mouvement, et à qui il donne peut-être les mêmes tâches", se marre un habitué des dîners de la majorité à l'Elysée".  

Retailleau accuse Macron

“Emmanuel Macron, c’est 2 millions d’immigrés en plus” accuse Bruno Retailleau

qui tape dur sur les mineurs isolés dans Valeurs Actuelles (4 pages) : "le parquet de Paris lui-même a relevé que 75% des mineurs jugés l’an dernier étaient des mineurs étrangers. Le lien est évident. Du reste, nous savons qu’une partie d’entre eux sont des faux mineurs. Je propose que le refus de se prêter à un test osseux constitue une présomption de majorité, afin d’expulser les faux mineurs isolés. Prenez encore l’agression d’un photographe rémois par un Algérien en situation irrégulière, huit fois condamné."

Régionales Grand-Est : des élus MoDem avec le Républicain Rottner

Après les sept élus de la région Île-de-France qui ont opté pour le soutien à Valérie Pécresse au lieu de Laurent Saint-Martin, le candidat LREM aux régionales, selon Le Point, six élus de la région Grand-Est ont défié la consigne de François Bayrou et soutiennent le Républicain Jean Rottner.

Présidentielle : Pradié crois encore à une candidature Baroin

Le numéro 3 du parti Les Républicains, le député Aurélien Pradié ne désespère pas de voir François Baroin concourir pour la présidentielle : « Tant qu’il ne ferme pas la porte publiquement, j’y crois. 

Présidentielle : Barnier se prépare

Michel Barnier monte une équipe en vue de l'élection présidentielle selon l'Obs : "L’ancien négociateur du Brexit a décidé de s’entourer d’une équipe restreinte pour travailler son projet. Selon l'Obs, il a été rejoint par la députée LR de Paris Brigitte Kuster. et Daniel Fasquelle, maire du Touquet, sarkozyste et grand argentier du parti de droite, ainsi que deux autres députés LR : Olivier Marleix et François Cornut-Gentille.

Hervé Juvin, l'intellectuel écolo du RN 

Marine Le Pen le choisirait comme ministre de l'Écologie si elle était élue, l'Express fait son portrait (2 pages) : Hervé Juvin, député européen de 65 ans était encore un complet inconnu en politique il y a trois ans. Sa chevelure blanche soignée, son sourire en coin et son faux air de Lionel Jospin ne sont apparus sur les écrans qu'à partir de la campagne des élections européennes, fin 2018" Désormais, c'est un influent conseiller de Marine Le Pen sur l'écologie, mais aussi, plus largement, sur les questions économiques."

"Hervé Juvin rencontre Marine Le Pen lors d'une conférence, en 2016, commence par lui écrire quelques notes... La suite est connue. Désormais, le conseiller échange avec la présidente au moins une fois par semaine". 

Juvin est l'un des rares au RN à dire que "l'Union européenne nous protège dans la crise du Covid", ou à plaider pour des incitations à partir plus tard à la retraite.

Lors des prochaines élections régionales, prévues en juin, Juvin portera la liste RN dans les Pays de la Loire, "preuve que le parti n'entend pas garder son oiseau rare dans les arrière-cuisines du siège de Nanterre". 

Fatoumata Koné, l'ennemie d'Hidalgo

Affaire Christophe Girard, politique mémorielle… La cheffe de file des Verts parisiens ne cesse de contrarier la maire de la capitale. Une rivalité symptomatique des tensions de la gauche pour l'Obs qui a rencontré la jeune femme (4 pages).

" Son nom n’est pas encore connu. Et pourtant elle occupe un rôle clé. C’est la patronne des Verts à la mairie de Paris. L’élue qui tient tête à Anne Hidalgo, probable candidate à la présidentielle. Plus qu’un poil à gratter, cette jeune femme de 39 ans incarne le choc des cultures entre écologistes et socialistes. Depuis juin, elle préside un groupe de vingt-quatre élus en apparence très soudés.

Pour la maire de la capitale, ces alliés indispensables sont des partenaires

tapageurs qui ont terni son début de second mandat en poussant l’adjoint Christophe Girard à la démission en raison de ses liens avec l’écrivain pédophile Gabriel Matzneff." analyse l'Obs.

Les souvenirs de Jean-Claude Gaudin

Le Point (5 pages) publie des extraits du livre de souvenirs de Jean-Claude Gaudin, l'ancien maire de Marseille, qui explique, dans une interview à l'hebdo : " La vie politique pour certains de mes amis, comme Pierre Méhaignerie, Jacques Barrot, Dominique Baudis, les Debré, a été facile, car ils ont hérité de leur père. Moi, j’étais le fils d’un maçon de Mazargues. J’ai connu le mépris de certains nantis, riches, hautains et distants. (...) J’ai voulu montrer que, même quand on n’appartient pas à une grande famille de la vie politique, que l’on n’a pas fait Sciences Po, l’ENA ou Polytechnique, à force de travail, de persévérance, de volonté, de loyauté, on peut y arriver. Je ne fais jamais d’« estrambord », comme on dit en provençal. Je ne me suis jamais pris pour ce que je n’étais pas."

Réunions non-mixtes poussées par le NPA de Besancenot

"Dans la bataille des idées, l'influence ne dépend pas toujours du nombre. La preuve par le Nouveau parti anticapitaliste. Avec environ 2 000 adhérents, la formation trotskiste a réussi à imposer ses pratiques à une partie de la gauche syndicale." analyse l'Express. "Si l'Unef et le syndicat SUD accueillent aujourd'hui des réunions dites en non-mixité raciale, c'est-à-dire interdites aux Blancs, on le doit notamment au modèle proposé par le parti de Philippe Poutou (1,09 % des voix à la dernière présidentielle)."

Et ce ne serait pas récent selon l'Express : "Au sein du NPA, ce type de séances "catégorielles" est prévu depuis le congrès de février 2011."

Sud Éducation, "la lutte des races" chez les profs

Sud Éducation, syndicat d'extrême gauche "a recueilli moins de 5% des voix lors des dernières élections professionnelles de 2018. Certains témoignages attestent, pourtant, de l'influence grandissante de ses idées dans les écoles, les collèges et les lycées" selon l'Express qui donne un exemple au collège Henri-Barbusse, à Saint-Denis : "En novembre 2019, les personnels d'enseignement et d'éducation votent une motion "contre l'islamophobie d'État et les propos du ministre de l'Éducation nationale" - le mois précédent, Jean-Michel Blanquer avait avancé que "le voile n'est pas souhaitable dans notre société". 

Et Fatiha Boudjahlat, professeure et essayiste connue pour son engagement en faveur de la défense de la laïcité, a contesté des attaques menées contre elle, entre autres, par une section locale de SUD Éducation". 

Cela provoque des tiraillements même au sein de Sud : "Trop c'est trop ! Même si ce sont avant tout des camarades, ils veulent instrumentaliser le syndicat sur ces questions-là" estime  Julien Gonthier, cosecrétaire de SUD Industrie.

Anticor officine politique ?

"Anticor est devenue une officine politique" s’indigne Jean-Pierre Steiner, un de ses administrateurs, commissaire de police et ancien limier de la brigade financière. Des faits troublants sont à l’origine de son courroux et d’une fronde interne à l’ONG anticorruption raconte Le Point (2 pages).

"Pour comprendre, il faut remonter à la plainte contre Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Élysée, déposée en 2018 par Anticor et derrière laquelle pourrait se cacher un certain Hervé Vinciguerra. Ce riche homme d’affaires, dont la holding est basée au Luxembourg, est le principal mécène de l’association, dont il fournit jusqu’à 11 % du budget. À l’époque, l’homme souhaite aider Arnaud Montebourg, qui se verrait bien succéder à Emmanuel Macron. Ils se connaissent depuis 2015, et Vinciguerra détient 3,48 % du capital de Bleu, Blanc, Ruche." 

La guerre des vaccins

"Il y a un an, Emmanuel Macron déclarait la guerre au Covid. Aujourd’hui, la campagne de vaccination patine et le virus progresse toujours." rappelle l'Obs (14 pages) : "Retour sur un enlisement européen, enquête sur la déroute de Sanofi et reportage sur la stratégie américaine".

« Face à une crise sanitaire comme celle que nous vivons, estime l’épidémiologiste Antoine

Flahault, directeur de l’Institut de Santé globale à Genève, il faut raisonner comme en temps de guerre. Innover, prendre des risques… C’est ce qu’ont fait les Anglo-Saxons dans leur approche de la vaccination. Pas les Européens, qui se comportent comme en temps de paix. »

"Le pays de Pasteur est-il le mauvais élève de l’Europe ? Au 20 mars, 8,3% de la population française était vaccinée (avec au moins une première dose) contre 10 % en Europe, mais 23,1 % aux États-Unis, 38,7 % au Royaume-Uni et 59,6 % en Israël."

L’Union européenne a signé des contrats de préachat auprès de six laboratoires pour un total de  2,575 milliards de doses. "De quoi vacciner deux fois chaque Européen", explique l’eurodéputé Pascal Canfin. Dans ce contexte exceptionnel, où chaque pays a besoin de vaccins au plus vite, il était capital de tout faire pour être servis les premiers. Cette donnée a-t-elle été assez prise en compte par les Européens ? « Non, dit Antoine Flahault. Ils ont négocié avec les laboratoires en bons pères de famille sans saisir l’urgence de la situation. »

L’Europe s’est enorgueillie d’avoir payé moins cher les doses Pfizer que les Américains. Mais les économies réalisées ont bien un impact sur les livraisons, donc sur le calendrier de vaccination et, bien sûr, sur la reprise de l’économie. « La loi du marché est basique, rappelle Frédéric Bizard, économiste de la santé. Les clients moins rentables passent après les plus rentables. »

Cuba a un vaccin, pas la France

Marianne (12 pages) fait un bilan cruel mais pas très nouveau : " Santé, recherche, industrie pharmaceutique... La France, sixième puissance mondiale, a perdu la capacité de répondre à une crise, de protéger ses citoyens et de leur garantir, dans l’avenir, de pouvoir maîtriser leur destin."

L'hebdo met en cause "Cuba a un vaccin, la France a Jean Castex" et n'oublie pas Macron qui penserait plus à la présidentielle qu'à l'épidémie : " Emmanuel Macron s’enorgueillissait de ne pas avoir reconfiné les Français à la fin de janvier. Mais le cafouillage autour des dernières mesures de freinage de l’épidémie met en lumière ses arrière-pensées politiques, à un an de la présidentielle."

Étranger

L'Inde veut museler les journalistes

En Inde, selon l'Express (1 page), le pays dirigé par Narendra Modi, la guerre à la liberté de la presse est déclarée. Un rapport d'un groupe de ministres  envisage que les journalistes indiens soient classés suivant un code couleur : vert pour les soutiens avérés du pouvoir, blanc pour les professionnels jugés favorables, et noir pour ceux qui s'opposent à lui". Ces derniers étant placés sous surveillance, alors que ces ministres estiment qu'environ "75 % des journalistes indiens sont admiratifs du leadership de Modi et idéologiquement proches de sa formation".

Et "la presse étrangère n'est pas oubliée. Ne se voyant déjà attribuer que des visas d'une durée maximale d'un an renouvelable parfois seulement six mois, voire deux mois -, ce qui peut donner lieu à des chantages, celle-ci pourrait bientôt avoir droit à un "traitement" spécial, afin que la position du gouvernement soit "présentée correctement sur la scène internationale".

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