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Du goulag au Nobel : Soljénitsyne, l’homme dont les mots ont ébranlé un empire
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Storiavoce, en partenariat avec Atlantico, vous propose de redécouvrir le destin fascinant d'Alexandre Issaïevitch Soljénitsyne. La rédactrice en chef de la revue Codex, Priscille de Lassus, est interrogée par Christophe Dickès.

Avec ses yeux rusés et son  sourire formidable, sa stature de géant et sa pugnacité, Soljénitsyne (1918-2008) a surgi des profondeurs de l’U.R.S.S. pour apporter au monde une grande bouffée d’air pur. Ce fils de la révolution était un communiste romantique avant d’expérimenter dans sa chair l’arrestation arbitraire et la dure réalité des camps (1945-1953). C’est là qu’il conquiert sa liberté intérieure, ouvrant les yeux sur l’envers du système. En 1962, il publie Une journée d’Ivan Denissovitch mais se voit bientôt contraint de poursuivre son travail de façon clandestine. Livre après livre, l’écrivain génial déploie une écriture novatrice et une critique de plus en plus radicale du régime, jusqu’à L’Archipel du Goulag en 1973. Sûr de sa mission, il sait que la force du verbe peut ébranler des empires et réveiller des consciences endormies. L’art ne ment pas. Par delà les mots, il dévoile des réalités spirituelles, la dignité de l’homme et la primauté de Dieu. Au terme d’un éprouvant duel avec les autorités soviétiques, Alexandre Issaïevitch est expulsé en 1974. Il s’exile en Suisse puis aux États-Unis où il se consacre à la rédaction de La Roue rouge qui sonde les origines du drame russe. Très critique envers l’Occident consumériste, Soljénitsyne n’a pas peur de porter une parole de contradiction, sans compromission avec la vérité. Une oeuvre savoureuse, subtile et  stimulante qui jaillit des entrailles  mêmes de la vie”. Dans cet entretien, Priscille de Lassus, rédactrice en chef de la revue Codex, nous présente le dernier numéro trimestriel consacré à Soljéntsyne. Elle répond aux questions de Christophe Dickès.
Priscille de Lassus:  Après des études littéraires et une école de journaliste, Priscille a commencé par travailler chez Radio Classique au service Actualités. Elle est aujourd’hui rédactrice en chef de Codex, un livre-magazine qui raconte l’histoire du christianisme avec pédagogie et curiosité. Codex, partenaire de Storiavoce, assume sa fibre pédagogique et une grande honnêteté intellectuelle, sans avoir peur des controverses. Une trentaine d’universitaires composent le conseil scientifique. Priscille prête régulièrement sa plume à d’autres revues culturelles : L’Objet d’art, Archéologia, Art et métiers du livre, Les Vieilles maisons françaises

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