Viktor Orban jette le doute sur l'intégration de l’Ukraine dans l’OTAN<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Viktor Orban, le président Honrgois
Viktor Orban, le président Honrgois
©Attila KISBENEDEK / AFP

Dissensions

Pour tout ou partie des membres de l’OTAN, l’avenir de l’Ukraine se trouve au sein de l’alliance transatlantique. Et pourtant, le président Hongrois n’apparaît pas tout à fait du même avis… Il n’hésite d’ailleurs pas à le faire savoir.

"Permettez-moi d’être clair : la place légitime de l’Ukraine est au sein de la famille euro-atlantique”, affirmait d’entrée de jeu Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN, en visite à Kiev ce jeudi 21 avril 2023. C’était la première fois qu’il faisait le déplacement depuis le début de l’invasion russe survenue en février 2022, rapporte le quotidien régional L’Indépendant sur son site. Et lui de poursuivre, toujours on ne peut plus clair : “L’Ukraine a toute sa place au sein de l’OTAN. Et au fil du temps, notre soutien vous aidera à rendre cela possible”. 

Au moment de prononcer ces mots, Jens Stoltenberg était accompagné par le président Ukrainien Volodymyr Zelensky, avec qui il donnait une conférence de presse conjointe. Celui-ci a insisté sur la nécessité d’un tel partenariat. "Il n'y a pas d'obstacle objectif à la décision politique d'inviter l'Ukraine au sein de l'alliance et c'est maintenant, alors que la plupart des citoyens des pays de l’OTAN et la majorité des Ukrainiens sont favorables à l'adhésion à l’OTAN, qu'il convient de prendre les décisions correspondantes", a-t-il ainsi déclaré.

C’était sans compter sur l’avis d’au moins un des dirigeants des pays de l’alliance. Viktor Orban, le président Honrgois, a en effet fait part de sa surprise à l’issue du discours du secrétaire général de l’OTAN, informe la BBC sur son site. “Quoi ?!”, se serait-il exclamé à la lecture d’un article reprenant les éléments précédemment évoqués.

Compte tenu des relations tendues entre Kiev et Budapest, il apparaît probable que Viktor Orban, qui s’est montré considérablement moins critique de l’attitude de la Russie et de son président Vladimir Poutine que le reste des gouvernants des pays membres de l’OTAN, complexifie l’opération. La BBC n’hésite d’ailleurs pas à parler de potentiels litiges au sein de l’alliance… A bon entendeur.

BBC

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !