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Une centaine de pays touchés par une cyberattaque "d'un niveau sans précédent"
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Mr Robot

Le constructeur automobile Renault, les hôpitaux britanniques, FedEX et la banque centrale russe font partie des cibles de cette attaque informatique majeure.

Une vague de cyberattaques synchronisées a touché une centaine de pays, vendredi après-midi. Des dizaines de milliers d'ordinateurs ont été infectés par un logiciel malveillant bloquant leur utilisation et exigeant le paiement d'une rançon sous peine d'effacement des contenus. Le Centre cryptologique national espagnol, une division des services de renseignement, a évoqué une "attaque massive de ransomware" qui "touche les systèmes Windows en cryptant tous leurs fichiers et ceux des réseaux en partage". Le cabinet russe spécialiste dans la cybersécurité Kaspersky LAb a comptabilisé 45.000 attaques informatiques.

Cette attaque "d'un niveau sans précédent et exigera une investigation internationale complexe pour identifier les coupables", a déclaré samedi l'Office européen des polices Europol.

Les victimes sont très variées. En France,  plusieurs sites du groupe automobile Renault ont été mis à l'arrêt ce samedi en raison de cette attaque. L'arrêt de la production "fait partie des mesures de protection qui ont été prises pour éviter la propagation du virus", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la marque.

Au Royaume-Uni, l'attaque a bloqué les ordinateurs de nombreux hôpitaux du pays. L'opérateur de téléphonie espagnol Telefonica, le géant américain de la livraison FedEx, mais aussi le ministère de l'Intérieur russe et des banques russes ont été touchées.

Les pirates auraient apparemment exploité une faille dans les systèmes Windows, divulguée en avril dans des documents piratés de l'agence de sécurité américaine NSA. La faille a depuis été corrigée par Microsoft, mais les ordinateurs qui n'ont pas été mis à jour sont restés vulnérables. Le lanceur d'alerte Edward Snowden a pointé la responsabilité de la NSA, qui était au courant de cette faille mais n'avait pas prévenu Microsoft afin de pouvoir l'utiliser pour ses propres intérêts. "S’ils avaient révélé l’existence de cette faille de sécurité lorsqu’ils l’ont découverte, (...) tout cela ne serait pas arrivé", écrit-il sur son compte Twitter.

Lu dans Le Figaro

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