Un solvant potentiellement cancérigène a été détecté dans l’eau potable de neuf régions à travers la France<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
L’Agence nationale de sécurité sanitaire a identifié le solvant 1,4-dioxane dans les nappes phréatiques de neuf régions.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire a identifié le solvant 1,4-dioxane dans les nappes phréatiques de neuf régions.
©LOIC VENANCE / AFP

Santé publique

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a identifié le solvant 1,4-dioxane dans les nappes phréatiques de neuf régions.

Alors que de nombreux consommateurs se posent des questions sur la qualité de l’eau potable, une étude menée par l’Anses vient semer le doute. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a identifié le solvant 1,4-dioxane dans les nappes phréatiques de neuf régions. Cette substance est catégorisée comme possiblement cancérigène pour l’être humain.

Il serait donc risqué pour les habitants de neuf régions françaises de consommer l’eau du robinet. C’est la conclusion d’un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), relayé par la rédaction du Parisien.

L’agence a mené, pendant deux ans, une campagne de recherches durant laquelle plusieurs polluants ont été détectés dans de multiples nappes phréatiques. Elle s’est focalisée sur trois types de substances durant ses analyses : des pesticides, des résidus d’explosifs des deux guerres mondiales et un solvant, en l’occurrence le 1,4-dioxane.

L’usage de cette substance synthétique a émergé dans les années 1960. Aujourd’hui, elle est notamment exploitée dans la production de colorants, de vernis, de peintures… 

Selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), ce solvant est « susceptible de provoquer le cancer », dans la mesure où son caractère cancérigène a déjà été prouvé sur les animaux. 

D’après l’Anses, neuf régions sont touchées par une contamination au solvant 1,4-dioxane : l’Île-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, l’Occitanie, les Hauts-de-France, la Nouvelle-Aquitaine,les Pays de la Loire, le Centre-Val de Loire et le Grand Est.

En Île-de-France, région la plus touchée, les analyses de six sites de captages d’eaux brutes (dont deux dans les Yvelines) ont mis en évidence une présence de 1,4-dioxane supérieure à la limite fixée par l’Organisation mondiale de la santé. 

L’Anses, qui précise que « l’eau distribuée sur les communes concernées est de bonne qualité pour les paramètres analysés dans le cadre du contrôle sanitaire réglementaire et compte tenu des connaissances scientifiques actuelles », a prévu de mener d’autres investigations, en lien avec l’Agence régionale de Santé.

Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !