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Ukraine : reprise du conflit à l'Est, Poutine accuse Porochenko
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Nouvelle offensive

Kiev a annoncé mardi la reprise de son opération militaire contre les rebelles, après la décision du président Petro Porochenko de ne pas renouveler le cessez-le-feu, et ce malgré les pressions russes et européennes.

En Ukraine la situation demeure chaotique. Du jour au lendemain, les choses évoluent dans un sens comme dans son contraire. Ainsi, lundi on apprenait que Kiev et Moscou allaient travailler main dans la main afin de prolonger le cessez-le-feu entre leur deux pays. En effet, depuis le 20 juin, une trêve entre les deux pays existe et a été acceptée par les rebelles malgré quelques  combats sporadiques. Mais ce mardi, patatras. Tout est à refaire. En effet, Petro Porochenko, le président ukrainien a mis fin à ce cessez-le-feu. Il a même affirmé que les forces gouvernementales avaient reconquis un poste-frontière, celui de Dovjanskiï, occupé par les insurgés prorusses dans la région de Lougansk (est). 

Selon un communiqué de la présidence, il s'agit de la "première victoire" dans "l'opération antiterroriste". Une "offensive massive d'artillerie et d'aviation" a été déclenchée dans l'est de l'Ukraine, une région habitée par quelque sept millions de russophones, avait auparavant annoncé le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense Oleksiï Dmytrachkivskiï. 

Des attaques vivement critiquées par Vladimir Poutine. Selon le chef d'Etat russe, c'est  en effet à Petro Porochenko qu'incombe "complètement" la responsabilité de la situation actuelle, "pas seulement d'un point de vue militaire, mais également politique".  Le président russe a aussi assuré avoir des relations "sur un pied d'égalité" entre son pays et les Occidentaux, après avoir défendu les intérêts géopolitiques de Moscou dans la crise ukrainienne. Si la Russie ne l'avait pas fait "l'Otan serait installée aujourd'hui à Sébastopol", port de Crimée où est basée historiquement la flotte russe, a-t-il répété.  Le ministère russe des Affaires étrangères a de son côté certifié que les Occidentaux devaient "cesser d'utiliser l'Ukraine comme monnaie d'échange dans les jeux géopolitiques".  

L'un des plus graves incidents signalés depuis l'expiration du cessez-le-feu s'est produit mardi matin à Kramatorsk, dans la région de Donetsk, où des tirs d'origine inconnue ont fait quatre morts et cinq blessés. 

lu sur L'Express

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