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Ukraine : le Premier ministre tente de calmer la situation dans l'est du pays, le ton monte entre Occidentaux et Russes
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Mise au point

Par ailleurs, Washington a annoncé ce vendredi une réunion quadripartite entre l'Ukraine, la Russie, les Etats-Unis et l'Union européenne afin de tenter de dénouer la crise le 17 avril à Genève.

Le ton est encore monté d’un cran ce vendredi entre Occidentaux et Russes, en désaccord sur l'Ukraine. Les premiers ont accusé les seconds d’être à l’origine des troubles en cours dans l’est du pays. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a alors dénoncé "l'incitation à des sentiments anti-russes" qui "menace de manière évidente la stabilité européenne".  Par ailleurs, Washington a annoncé ce vendredi une réunion quadripartite entre l'Ukraine, la Russie, les Etats-Unis et l'Union européenne afin de tenter de dénouer la crise. Elle se tiendra le 17 avril à Genève. En attendant, à Donetsk, le Premier ministre Arseni Iatseniouk tente de désamorcer la crise entre le nouveau pouvoir et les séparatistes pro-russes.

Quelques milliers d'activistes se sont emparés ce dimanche de bâtiments publics dans deux grandes villes de l'Est russophone du pays et Vladimir Poutine a massé des troupes, jusqu'à 40 000 hommes selon l'Otan, à la frontière des deux pays, faisant craindre une invasion. Il s’est dit engagé à protéger "à tout prix" les populations russes de l'ex-URSS.

Les activistes occupent notamment le bâtiment de l'administration régionale à Donetsk et celui des Services de sécurité (SBU) à Lougansk. Le ministre de l'Intérieur ukrainien, Arsen Avakov, les a menacés de recourir à la force. Mais ce vendredi, le Premier ministre Arseni Iatseniouk a voulu calmer les choses. Il a offert des garanties aux contestataires, il s'est engagé à "équilibrer les pouvoirs entre le pouvoir central et les régions" avant la présidentielle anticipée du 25 mai et à ne toucher "sous aucun prétexte" aux lois garantissant le statut des langues autres que l'ukrainien. Le gouvernement a par ailleurs promis l'amnistie à ceux qui déposeraient les armes.

Lu sur Le Parisien

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