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Uber à Londres, c'est terminé (ou presque) !
©Reuters

Ubérisa-quoi ?

La régie des transports de Londres a décidé de ne pas renouveler le bail de 5 ans accordé à l'entreprise emblématique.

C'est un coup dur pour la boite qui est de fait un modèle dans son genre au point de donner son nom au processus d'ubérisation. L'alternative aux "cabs" londoniens s'est vue refuser un nouveau permis par les services de transport de Londres et devra rentrer au garage à la fin du mois. Évidemment, l'entreprise peut faire appel, et pourrait bénéficier d'un délai. Mais il y a fort à parier qu'elle devra se montrer très persuasive, car la mesure est soutenue par de nombreuses personnes à commencer par Sadiq Khan, le maire en personne. Ce qui n'est pas étonnant, étant un ennemi déclaré de la firme.

L'administration municipale reproche à la firme de ne pas collaborer avec ses services et donc d'opérer dans des zones où a priori ses voitures ne devrait pas opérer. En cause, un logiciel nommé Greyball qui agace tout particulièrement TfL, la régie. On reproche aussi à Uber de ne pas collaborer en matière de criminalité et de certificats médicaux. 

Les black cabs sont ravis, eux qui dénoncent une entreprise "immorale" et une concurrence déloyale. On parle en effet de 80.000 VTC à Londres (dont 50% de Uber) contre seulement 22.500 taxis. Uber a réagi en dénonçant la mise au chômage de 40.000 conducteurs. 

Lu sur Le Figaro

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