#TwitterFiles : le FBI aurait collaboré avec les anciennes équipes du réseau social pour lutter contre la « désinformation électorale »<!-- --> | Atlantico.fr
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Un montage des portraits d'Elon Musk, le nouveau propriétaire de Twitter, et de Jack Dorsey, l'ancien dirigeant du réseau social.
Un montage des portraits d'Elon Musk, le nouveau propriétaire de Twitter, et de Jack Dorsey, l'ancien dirigeant du réseau social.
©JIM WATSON / AFP

Nouvelles révélations

Le FBI aurait étroitement collaboré avec le réseau social pour lutter contre la « désinformation électorale », allant jusqu’à demander de modérer et censurer des contenus, selon de nouvelles révélations issues des Twitter Files.

De nouvelles révélations ont été communiquées dans le cadre des Twitter Files. Selon les toutes dernières informations publiées sur le réseau social par le journaliste américain à l’origine de l’enquête, Matt Taibbi, le contact entre Twitter et le FBI aurait été « constant et omniprésent, comme s’il s’agissait d’une filiale ». Elon Musk a relayé ces nouvelles révélations et ce travail d’enquête journalistique sur son compte personnel.

Entre janvier 2020 et novembre 2022, plus de 150 courriels auraient été échangés entre l’ancien chef de Twitter Trust and Safety, Yoel Roth, et le FBI, le principal service fédéral de police judiciaire et de renseignement intérieur aux Etats-Unis.

Selon le journaliste Matt Taibbi, il y aurait « un nombre étonnamment élevé de requêtes du FBI demandant à Twitter de prendre des mesures contre la désinformation électorale, impliquant même des tweets humoristiques provenant de comptes peu suivis ».

Dans le cadre de certains de ces échanges entre le réseau social et le FBI, des « demandes d’informations sur les utilisateurs de Twitter liées à des enquêtes en cours » auraient été transmises.

La sixième partie des Twitter Files expose au grand jour, selon Matt Taibbi, et d’après des éléments relayés par Valeurs Actuelles que les renseignements fédéraux américains et les forces de l’ordre « ont pénétré Twitter, notamment le Département de la sécurité intérieure, qui s’est associé à des sous-traitants de la sécurité et à des groupes de réflexion pour faire pression sur Twitter afin qu’il modère le contenu ».

Révélé le 3 décembre par le journaliste Matt Taibbi, le premier volet des Twitter Files dévoilait la censure d'un article du New York Post publié en octobre 2020. Cet article, basé sur des mails récupérés dans l'ordinateur portable de Hunter Biden, le fils de Joe Biden, accusait ce dernier d'avoir tiré profit des relations de son père pour faire affaire avec un groupe gazier ukrainien. Matt Taibbi rapporte que les modérateurs de Twitter ont mis en place des mesures « exceptionnelles » pour empêcher la diffusion de l'article, comme le blocage de sa transmission par messages directs, ou la suppression des liens renvoyant vers ce dernier. La décision est alors justifiée par la politique de modération de Twitter, qui interdit la diffusion de contenus issus d'un piratage informatique.

Valeurs Actuelles

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