Transition de genre : les militants trans ont réussi à infiltrer la Haute autorité de santé<!-- --> | Atlantico.fr
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La Haute autorité de santé (HAS) aurait l’intention de faire évoluer la prise en charge des personnes souhaitant effectuer une transition de genre.
La Haute autorité de santé (HAS) aurait l’intention de faire évoluer la prise en charge des personnes souhaitant effectuer une transition de genre.
©Angela Weiss / AFP

HAS

La HAS travaillerait sur des recommandations médicales pour la prise en charge des personnes transgenres. Le groupe de travail serait à l’écoute des associations transactivistes.

La Haute autorité de santé (HAS), l’autorité publique indépendante chargée d'émettre des recommandations en matière de santé publique, aurait l’intention de faire évoluer la prise en charge des personnes souhaitant effectuer une transition de genre, selon des informations du Figaro. Cette évolution serait liée à la pression des militants transactivistes.

La HAS souhaite par ce choix répondre à la hausse du nombre de Français souhaitant effectuer une transition de genre.

Entre 2012 et 2020, les demandes d'opérations chirurgicales de réassignation ont été multipliées par 4 (plus de 450 demandes en 2020, selon l'Assurance maladie). Le nombre total de séjours hospitaliers liés au transsexualisme, lui, a triplé (1615 séjours en 2020).

Dans le domaine médical, cette hausse des demandes s'accompagne d'une montée en puissance des revendications des mouvements trans. De nombreuses associations dénoncent des conditions d'accès trop difficiles aux parcours de transition.

Les militants réclament d’être impliqués davantage en tant qu'acteurs des décisions de santé relatives aux trans, et souhaitent obtenir la dépathologisation complète des parcours de transition.

La HAS a donc été saisie de ces questions par le ministère des Solidarités et de la Santé. Un rapport rendu en janvier 2022 par le médecin généraliste Hervé Picard et le militant trans (membre de l'association ACCEPTESS-T) Simon Jutant, avec l'appui de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), plaidait déjà en faveur des revendications trans.

La HAS a ensuite construit un groupe de travail afin d'établir de nouvelles recommandations en matière de prise en charge médicale des transitions de genre.

Ce groupe de travail a été confié à deux co-présidents, selon Le Figaro :

« Clément Moreau, un psychologue transgenre qui exerce comme psychologue au sein d'une association transactiviste, l'Espace Santé Trans. Et le chirurgien Nicolas Morel-Journel, spécialisé dans les opérations de changement de sexe et notoirement connu pour son soutien aux revendications des trans en matière d'accès à ces opérations».

La composition de ce groupe de travail, avec des personnalités pouvant présenter des conflits d’intérêts liés à la question de la transition de genre, soulève de nombreuses questions.

Selon Le Figaro, « les biais qui affectent la composition de ce groupe de travail déterminent très largement le résultat, d'ores et déjà prévisible, des recommandations que s'apprête à fournir la HAS : les décisions au sein du groupe sont prises si une large majorité (80 %) se dégage ».

Le Figaro

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