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Syrie : l'armée lance un assaut à Damas
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Début de la fin ?

Les forces syriennes ont pris d'assaut les quartiers de Qadam et Aassali, après avoir repris le contrôle de la plus grande partie de la capitale lundi.

Lire aussi sur le même sujet : Syrie : le début de la fin pour Bachar el-Assad ?

[Mis à jour à 17h]

Les rebelles syriens ont lancé ce mardi une offensive pour prendre le centre d'Alep et combattent l'armée loyaliste aux portes de la vieille ville, inscrite au patrimoine mondial, rapportent habitants et opposants.

[Mis à jour à 16h]

Les forces syriennes ont pris d'assaut aujourd'hui les quartiers de Qadam et Aassali, deux des dernières poches de résistance rebelles dans la capitale syrienne Damas. "A la suite de l'assaut, les forces régulières ont mené des perquisitions et des arrestations", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). La veille déjà, l'armée avait repris le contrôle de la plus grande partie de la capitale.

[Mis à jour le 24 juillet à 8h50]

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a réagi à la proposition de la Ligue arabe d'assurer une "sortie sûre" à l'ex-dictateur. Pour le ministre, qui s'exprimait mardi matin sur France 2, "sur la longue période, tous les dictateurs devront payer leurs crimes." Le dictateur serait selon lui responsable de près de 20 000 morts depuis mars 2011.

"Finalement, pour lui et pour d'autres dictateurs, il n'y aura pas d'impunité", a insisté le ministre, selon qui "Assad va tomber, simplement c'est une question de temps". "Un tyran ne peut pas rester éternellement contre son peuple", a-t-il déclaré.

La Syrie a d'ores-et-déjà rejeté la proposition de la Ligue arabe.

[Mis à jour à 17h]

La Turquie a rappelé son consul à Alep aujourd'hui. Le consulat restera cependant ouvert, pendant que le consul Adnan Keçeci sera à Ankara pour avoir des entretiens sur la situation en Syrie. Il devrait ensuite retourner à Alep, mais la date de son retour n'est pas encore fixée, d'après une source diplomatique turque.

Alep, la grande métropole du nord de la Syrie, est le théatre de violents affrontements entre rebelles et forces loyales au régime du président Bachar el-Assad.

L'Irak a rejeté aujourd'hui la proposition de la Ligue arabe d'un "départ négocié" de Bachar el-Assad, estimant "inconvenant d'empiéter" sur la souveraineté de Damas. L'appel lancé par la Ligue arabe d'un départ négocié du président syrien et de sa famille "est inconvenant car il empiète sur la souveraineté d'un pays étranger", a déclaré à l'AFP le ministre adjoint des Affaires étrangères irakien Labid Abbaoui.

[Mis à jour à 13h19]

Faut-il s'en réjouir ? Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères syrien a précisé que la Syrie n'utilisera ses armes chimiques et non conventionnelles qu'en cas d'"agression étrangère".

"Aucune arme chimique ou non conventionnelle ne sera utilisée contre nos propres citoyens (...) ces armes ne seront utilisées qu'en cas d'agression étrangère", a indiqué Jihad Makdessi dans une conférence de presse à Damas.

[Mis à jour le 23/07/2012 à 10h35]

L’agence officielle syrienne Sana a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi que l’armée a "rétabli la sécurité dans les vergers de Razi dans le quartier de Mazzé en purifiant cette zone des groupes terroristes armés qui avaient terrifié les habitants et attaqué leurs maisons". De "nombreux terroristes" ont été tués, a-t-elle précisé.

Des renforts militaires sont arrivés dans la capitale, où les bombardements ont continué pendant une partie de la nuit.

Dans un communiqué publié dans la nuit les pays de la Ligue ont appelé Bachar al-Assad à "renoncer au pouvoir", l’assurant que "la Ligue arabe contribuera à lui assurer et à sa famille une sortie sûre". Cela permettrait de "mettre fin à l’effusion du sang","préserver l’unité de la Syrie" et "garantir une transition pacifique du pouvoir" dans le pays, selon ce texte.

[Mis à jour à le 22/07/2012 à 17h30]

Un opposant affirme qu'une mutinerie est en cours dans la prison centrale de Homs dans le centre de la Syrie, qui ajoute qu'on peut craindre "un massacre" dans l'établissement pris pour cible par les forces du régime.

Si les prisonniers ont pris le contrôle d'un bâtiment, la prison est désormais cernée par les chars de l'armée régulière, qui la pilonnent. 

[Mis à jour à 15h55]

Les rebelles de l'Armée syrienne libre ont connu une défaite aujourd'hui. Alors qu'ils tentaient de prendre le contrôle du poste-frontière avec la Jordanie Nassib, les troupes gouvernementales syriennes les ont repoussés, selon un haut responsable de la sécurité jordanien.

[Mis à jour à 14h50]

Le général syrien réfugié en Turquie Moustafa Cheikh affirme que Bachar el-Assad déplace des armes chimiques à travers le pays et qu'il pourrait les employer contre l'insurrection. Il déclare : "Ils veulent brûler le pays. Le régime ne peut pas tomber sans commettre un bain de sang".

[Mis à jour à 14h45]

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, 20 personnes sont déjà mortes ce vendredi dans les violences en Syrie. Parmi elles figurent douze civils, quatre soldats et quatre rebelles.

[Mis à jour à 14h00]

Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a annoncé qu'il dépêchait en Syrie Hervé Ladsous, sous-secrétaire chargé des opérations de maintien de la paix, pour qu'il rende compte de la situation sur le terrain.

[Mis à jour à 13h50]

Deux nouveaux généraux syriens ont déserté dans la nuit de vendredi à samedi selon une source officielle turque citée par l"AFP. Les deux brigadiers généraux sont arrivés en Turquie avec un groupe de dix personnes, dont des officiers du régime et des colonels. Cette dernière défection porte donc à 24 le nombre de généraux syriens réfugiés dans le pays.

[Mis à jour le 21 juillet]

Les combats se sont poursuivis toute la nuit à Damas où le régime a lancé une violente contre-offensive.

Par ailleurs, les affrontements continuent également ce samedi à Alep, deuxième ville du pays dans laquelle les rebelles ont ouvert un nouveau front vendredi. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), "des affrontements se poursuivent depuis vendredi matin entre les forces régulières et des unités rebelles dans le quartier de Salaheddine", dans cette ville située dans le nord de la Syrie.

[Mis à jour à 20h00]

Au moins 128 personnes ont été tuées dans les violences en Syrie ce vendredi selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Parmi les morts figurent 85 civils, 26 soldats et 17 rebelles. La province de Damas a payé le tribut le plus lourd, avec 25 civils tués.

[Mis à jour à 19h30]

Le régime et ses opposants sont en désaccord sur tout, même sur la date du début du ramadanLe jeûne a commencé ce vendredi, selon le CNS. Il ne commencera que samedi, selon le régime.

[Mis à jour à 18h20]

Pour l'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice, il s'agit avant tout pour les observateurs de l'ONU "de se retirer de façon sécurisante et ordonnée",comme elle le précise sur son compte Twitter, au sujet du vote de l'extension de la mission de l'ONU. Entre 8.500 et 30.000 Syriens se seraient réfugiés au Liban ces deux derniers jours pour fuir l'exacerbation des combats dans leur pays, a annoncé vendredi le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR).

[Mis à jour à 17h30]

Face à l'offensive des rebelles à Damas, l'armée syrienne a intensifié ses opérations pour reprendre les quartiers contrôlés par les rebelles. « L'armée a lancé depuis jeudi une contre-offensive pour reprendre le contrôle des quartiers où s'étaient infiltrés des terroristes afin de garantir la sécurité aux habitants et leur permettre de rentrer chez eux », a affirmé à l'AFP une source des services de sécurité syriens contactée par l'AFP à partir de Beyrouth.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les forces loyales au régime syrien ont pris d'assaut vendredi le quartier de Jobar, dans l'est de Damas. Des « perquisitions ont commencé » dans certains secteurs de ce quartier hostile au régime, selon l'OSDH. Selon les Comités locaux de coordination (LCC) qui animent la contestation sur le terrain, Jobar est « violemment bombardé par l'artillerie lourde et des tirs d'obus de mortier ».

L'armée a repris à l'aube le contrôle du quartier de Midane, a pu constater une journaliste de l'AFP. On pouvait toutefois encore entendre des tirs à la mi-journée. 

[Mis à jour à 17h00]

Le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé aujourd'hui pour une "dernière période de 30 jours" la mission des 300 observateurs des Nations unies en Syrie. Le vote a été unanime sur cette proposition présentée par les Européens (France, Allemagne, Portugal, Royaume-Uni). Le Conseil devait se prononcer sur le sort de la Misnus (Mission de supervision de l'ONU en Syrie) avant l'expiration de son mandat ce soir. Il s'agirait de la proposition britannique soutenue par les Occidentaux, qui précisait que la mission ne pourrait être prolongée à nouveau que si Damas tenait sa promesse de retirer ses armes lourdes. Une clause en raison de laquelle Moscou avait menacé de poser son veto.

Les rebelles poursuivent leur offensive. Un général de brigade syrien et vingt autres officiers, dont quatre colonels, font partie des 710 personnes qui ont fui la Syrie et gagné la Turquie durant la nuit de jeudi à vendredi, a rapporté un responsable turc. En tout, on compte22 généraux syriens déserteurs et 43 387 réfugiés syriens en Turquie, selon la même source. 

[Mis à jour à 15h20]

Un deuxième front semble s'ouvrir à Alep, deuxième ville et capitale économique de la Syrie. "De violents combats se déroulent dans les quartiers Salaheddine, Aazamiyé, Akramiyé et Ard el-Sabbagh entre l'armée régulière et des rebelles", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), faisant état de "pertes humaines" sans donner plus de précision.

[Mis à jour à 14h30]

Les autorités libanaises ouvrent les portes des écoles pour accueillir des réfugiés syriens. (Douanes Libanaises)

[Mis à jour à 14h15]

Selon le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius, l'Union européenne envisage de renforcer les sanctions contre la Syrie.

Les violences en Syrie font fuir la population. En effet près de 30 000 Syriens ont passé la frontière avec le Liban ces dernières 48 heures.

[Mis à jour à 13h30]

La Russie a reporté la livraison d'hélicoptères à la Syrie, signale l'agence russe citée par l'AFP. 

[Mis à jour à 12h40]

Selon des sources de sécurité reprises par l'AFP, l'armée syrienne a lancé une offensive généralisée pour reprendre les quartiers rebelles de Damas.

[Mis à jour à 11h20]

Le chef de la Sécurité nationale, Hicham Ikhtiar, blessé dans l'attentat mercredi serait mort selon la télévision d'Etat.

Par ailleurs, l'ambassadeur russe en France a déclaré au micro de RFI que "Bachar el-Assad accepte de partir. Mais d'une façon civilisée." La télévision syrienne dément et déclare : "Les déclarations sur le fait que le président Assad ait accepté de quitter le pouvoir d'une manière civilisée sont totalement sans fondement"

[Mis à jour à 10h55]

Les forces du régime syrien prennent d'assaut le quartier de Jobar à Damas, selon une ONG.

[Mis à jour à 09h00]

L'armée dit avoir "nettoyédes rebelles anti-Bachar Al-Assad le quartier Midane de la capitale.

Les rebelles syriens contrôlent le poste frontière de Bab al-Hawa avec la Turquie.

[Mis à jour à 08h25]

Le porte-parole de l'Armée syrienne libre (ASL) Fahad Al Masri a déclaré sur Europe que "la fin du régime de Bachar al-Assad est proche. C'est une question d'heures, de jours, peut-être de quelques semaines, mais pas de plusieurs mois. Mais Bachar al-Assad ne quittera jamais la Syrie, il n'abandonnera pas le pouvoir, il ne sortira jamais vivant de Syrie avant de faire la justice", ajoutant que seules trois personnes savent où se trouve actuellement le président syrien.

[Mis à jour le 20 juillet]

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) ont annoncé que plus de 250 personnes avaient été tuées jeudi en Syrie. Cela constitue la journée la plus sanglante depuis le début de la révolte dans le pays à la mi-mars 2011.

Parmi les 250 personnes qui ont péri en Syrie jeudi, on compte 155 civils, dont 44 à Damas, et 93 membres des forces de sécurité ont péri.

Le bilan pourrait encore empirer. L'OSDH est en effet toujours en train de collecter des informations sur le terrain.

La Syrie organise par ailleurs ce vendredi les funérailles nationales à Damas pour les trois hauts responsables de l'appareil sécuritaire du régime tués dans l'attentat de mercredi, dont le beau-frère de Bachar el-Assad. Une question : le président prendra-t-il le risque d'assister à l'enterrement ? 

[Mis à jour à 20h40]

Des rebelles syriens affirment s'être emparés d'un passage-clé de la frontière turque, prenant le contrôle des douanes et des bâtiments de l'immigration du côté syrien, selon un rebelle et un porte-parole. Les insurgés ont déclaré avoir pris le poste frontière de Bab al Haoua..

[Mis à jour à 19h50]

Les rebelles syriens accumulent les succès, selon le Figaro qui cite le vice-ministre de l'Intérieur irakien. Les opposants à Bachar el-Assad auraient pris le contrôle de la totalité des postes-frontière avec l'Irak voisin, a annoncé le vice-ministre de l'Intérieur irakien. "La totalité des postes-frontière entre l'Irak et la Syrie est désormais sous le contrôle de l'Armée syrienne libre", l'ASL, composée essentiellement de déserteurs et de civils armés, a déclaré Adnan al-Assadi.

[Mis à jour à 19h]

Les Etats-Unis estiment que le Conseil de sécurité de l'ONU a "totalement échoué" dans la crise syrienne et veulent désormais travailler "en dehors du Conseil" pour faire pression sur Damas, a déclaré l'ambassadrice américaine Susan Rice.

"Nous allons intensifier nos efforts avec différents partenaires hors du Conseil de sécurité pour faire pression sur le régime Assad et fournir de l'aide à ceux qui en ont besoin", a-t-elle déclaré après le blocage d'une résolution occidentale au Conseil par un noueau veto sino-russe.

Vingt mille Syriens ont franchi la frontière avec le Liban au cours des dernières 24 heures, fuyant les violents combats des derniers jours dans Damas, selon une source proche des services de sécurité libanais. Le nombre de Syriens qui passent par le poste-frontière «officiel» de Masnaa tourne habituellement autour de 5.000 par jour, dit-on de même source.

[Mis à jour à 18h]

Afin de faire taire les rumeurs, el-Assad est apparu à la télévision syrienne pour la première fois depuis l'attentat de mercrediLa télévision syrienne a montré des images de la cérémonie d'investiture, où l'on voit le président syrien introniser son nouveau ministre de la Défense. 

[Mis à jour à 17h]

Le nouveau ministre syrien de la Défense, le général Fahad Djassim al Freij, ancien chef d'état-major des forces armées, a prêté serment jeudi en présence du président Bachar el-Assad, a rapporté la télévision syrienne. Il succède à Dawoud Rajha, tué la veille. Mais le lieu de la cérémonie n'a pas été rendu public.

La Chine et la Russie ont opposé leur véto à une résolution de l'ONU menaçant le pouvoir syrien de sanctions, lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU qui se tenait jeudi après-midi. Le vote avait été repoussé de 24 heures à la suite des violences de mercredi dans la capitale syrienne.

[Mis à jour à 16h40]

Bachar el-Assad se trouverait dans le palais présidentiel à Damas, selon un conseiller du chef de l'Etat syrien cité par l'AFP. 

[Mis à jour à 16h]

Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a prévenu ce jeudi : Israël se tient prêt à bloquer tout afflux de réfugiés syriens sur le plateau du Golan : "Les (réfugiés) n'ont pas choisi de se rapprocher de nous mais dans l'hypothèse d'une chute du régime, qui est possible (...), (les forces israéliennes) sont prêtes et en alerte et s'il faut arrêter des vagues de réfugiés, nous le ferons", a-t-il déclaré.

Le chef des observateurs de l'ONU, le général Robert Mood, a quitté Damas pour rejoindre Genève jeudi, à la veille de l'expiration du mandat de 90 jours de la mission de supervision des Nations unies. "Je pars avec la satisfaction d'avoir, avec 400 hommes et femmes courageux, fait de mon mieux dans des circonstances très difficiles", a déclaré l'officier norvégien avant son départ.

Selon Le Figaro qui cite des sources diplomatiques, l'Union européenne se préparerait à renforcer ses sanctions sur la Syrie et l'embargo sur les armes en autorisant les inspections de navires et avions soupçonnés de le violer. Des discussions seraient en cours à Bruxelles pour ajouter sur les listes des gels d'avoirs et des interdictions de visa pour plusieurs personnalités soupçonnées de prendre part à la répression en Syrie.

[Mis à jour à 14h20]

Le secrétaire général de l'Organisation de coopération islamique (OCI) a demandé ce jeudi au président syrien Bachar el-Assad de faire "des sacrifices" pour sauver son pays.

Ekmeleddin Ihsanoglu a ainsi déclaré : "Pour préserver les intérêts supérieurs de la patrie, la direction doit faire des sacrifices afin d'éviter une guerre civile en Syrie et ses conséquences pour la paix et la sécurité dans la région".

La Syrie fait partie de l'OCI, une organisation pan-islamique basée à Jeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite.

[Mis à jour à 13h55]

Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a estimé que l'attentat dans lequel plusieurs hauts dirigeants syriens sont décédés mercredi était un "dur coup" porté au régime ainsi qu'à "l'axe radical" Iran-Hezbollah.

Il a notamment déclaré : "ce qui s'est passé là-bas va accélérer la chute du régime de la famille Assad. Il s'agit d'un coup très dur pour lui, ainsi que pour l'axe radical, les Iraniens et le Hezbollah", ajoutant que "les rebelles, bien que mal entraînés, sont de plus en plus déterminés et prennent le contrôle de secteurs de plus en plus vastes du territoire syrien y compris à Damas et dans ses environs".

[Mis à jour à 13h30]

Le général Robert Mood, chef des observateurs de l'ONU en Syrie, a quitté ce jeudi Damas à la veille de l'expiration du mandat de 90 jours de la mission de supervision des Nations unies. Il a notamment déclaré : "je pars avec la satisfaction d'avoir, avec 400 hommes et femmes courageux, fait de mon mieux dans des circonstances très difficiles".

[Mis à jour à 11h55]

Un proche conseiller de Vladimir Poutine a indiqué à Reuters que la Russie n'avait évoqué avec aucun de ses interlocuteurs la possibilité d'accueillir sur son sol le président syrien Bachar el-Assad.

Des rumeurs sur le lieu où se trouvent la femme et les trois enfants de Bachar el-Assad se propagent depuis ce jeudi. Frank Gardner, correspondant de la BBC, indique qu'ils se seraient enfuis à Moscou.

[Mis à jour à 11h45]

Des affrontements ont éclaté près du siège du gouvernement syrien à Damas à la suite d'une attaque rebelle contre les forces régulières syriennes, selon des insurgés et des habitants. Ces affrontements ont lieu dans le quartier d'Ikhlas, qui jouxte le vaste complexe où siège le Conseil des ministres.



Le sort de la Syrie reste très incertain. Le président Bachar el-Assad aurait même quitté Damas selon Reuters, contredit par Le Figaro. Suite à l'attentat-suicide qui a tué jeudi plusieurs membres du système sécuritaire du régime de Bachar el-Assad, les milices du régime investissent ce matin le quartier Midane avec 300 miliciens et 10 blindés. Une source de sécurité dans la capitale syrienne à notamment déclaré ce jeudi matin à l'AFP : "les combats d'une extrême violence devraient se poursuivre pendant les prochaines 48 heures pour nettoyer Damas des terroristes avant le début du ramadan", ajoutant que"jusqu'à présent, l'armée avait fait preuve de retenue dans ses opérations mais depuis l'attentat, elle est décidée à utiliser toutes les armes en sa possession pour en finir avec les terroristes".

Dans l'attentat revendiqué par les rebelles de l'Armée syrienne libre qui a frappé la capitale jeudi, le beau-frère du président syrien Assef Shawkat, qui exerçait notamment les fonctions de vice-ministre de la Défense est mort. Le général Daoud Rajha, ministre de la Défense syrien, ainsi que le général Hicham Ikhtiar, ont aussi péri dans l'attentat qui visait un bâtiment abritant les services de la sécurité nationale à Damas. Selon une source proche des services de sécurité, l'auteur de l'attentat était un garde du corps chargé de la protection des hommes du premier cercle du pouvoir.

Suite à cet attentat, condamné "fermement" par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, le président Bachar el-Assad aurait fui Damas selon Reuters. Il se trouverait désormais à Lattaquié, sur la côte méditerranéenne de la Syrie, d'où il coordonne la riposte à l'attentat qui a tué plus de 200 morts, 214 exactement selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), dont 38 à Damas. Parmi eux, on compte notamment 124 civils, 62 soldats et 28 rebelles. Des informations du Figaro démentent toutefois les informations selon quoi le président aurait quitté la capitale. Selon le quotidien français, il se trouve actuellement dans son bureau à Damas.

Alors que le président syrien a nommé le chef d'état-major Fahd al-Freij comme nouveau ministre de la Défense, le Conseil de sécurité de l'ONU votera ce jeudi une résolution menaçant Damas de sanctions. L'émissaire Kofi Annan espère ainsi trouver un compromis avec Moscou qui refuse toujours de voter la résolution.

Suite à l'attentat de mercredi, les réactions ne se sont pas fait attendre. Le chef des observateurs de l'ONU, le général Robert Mood, a ainsi déclaré ce jeudi matin à la presse à Damas : "cela me fait de la peine de le dire, mais nous ne sommes pas sur la voie de la paix en Syrie et l'escalade qu'a connu Damas au cours des derniers jours en est témoin".

Pour le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, il est "urgent" de "trouver une transition politique" en Syrie. Pour les ministres américain et britannique de la Défense, la situation en Syrie "devient incontrôlable". [L'attentat contre le bâtiment de la Sécurité nationale] confirme le besoin urgent d'une résolution", a pour sa part déclaré William Hague, le ministre britannique des Affaires étrangères.

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