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Greta Thunberg n'ira pas en prison mais devra payer une amende pour désobeissance
Greta Thunberg n'ira pas en prison mais devra payer une amende pour désobeissance
©Martin OUELLET-DIOTTE / MARTIN OUELLET-DIOTTE / AFP / AFP

Ado rebelle

Confrontée à la justice suédoise pour un refus d'obtempérer lors d'une action de blocage mi-juin, la jeune femme a été jugée par un tribunal suédois qui lui a évité la prison mais l'a condamné à une amende.

C'est une première. Après s'être associée à maintes actions sur le terrain, la militante écologiste Greta Thunberg a affronté un tribunal pour la première fois, et ce pour avoir, à la mi-juin, bloqué les accès d'un port de Malmö, dans le sud du pays avec d'autres militants, afin d'y dénoncer l'usage d'énergies fossiles. Elle avait refusé de se plier aux ordres de la police de quitter les lieux, selon le quotidien Sydvenskan, ce qui l'a amené ce 24 juillet devant un juge local qui l'a condamnée à une amende de 1500 couronnes (130€). La peine maximale était de six mois d'emprisonnement mais celle ci est peu appliquée pour les cas de militantisme.

Pas de quoi faire retomber la combatitivité de la jeune militante ; dénonçant le verdict aussitôt celui-ci tombé. Avant l'ouverture de son procès, le visage de la lutte contre le dérèglement climatique avait insisté sur le caractère "légitime" de son action et "nié" tout délit. "Nous n'allons certainement pas battre en retraite", a-t-elle ainsi réagi. "Il est absurde que ceux qui agissent conformément aux données scientifiques, ceux qui bloquent l'industrie des combustibles fossiles, soient ceux qui doivent en payer le prix" justige-t-elle.

Cette première condamnation donne une idée de ce qui attend les six autres de son organisation, "Ta tillbaka framtiden" ("reprendre l'avenir en main"), devant passer devant le juge pour leur participation de cette action. Irma Kjellström, l'une des membres du collectif, s'est elle aussi insurgé contre la décision de qualifier leur geste de délit : "Si le tribunal choisit de voir notre action comme un délit, il peut le faire, mais nous savons que nous avons le droit de vivre, et l'industrie des combustibles fossiles fait barrage à ce droit", a-t-elle dénoncé.

Le 11 juillet, Greta Thunberg s'était rendue à Strasbourg, devant le Parlement européen, pour inciter les députés à voter la loi de la restauration de la nature, mais il s'agit de la première fois que la jeune militante écope d'une sanction pour ses actions coup de poing. Le texte avait alors été adopté de peu.

BFMTV

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