Soutien à la filière musicale : Emmanuel Macron évoque une taxe sur le streaming<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Culture
Emmanuel Macron, président de la République.
Emmanuel Macron, président de la République.
©CHRISTOPHE ENA / POOL / AFP

Une taxe de plus ?

Un rapport du sénateur Julien Bargeton (Renaissance), rendu en avril, préconise une taxe de 1,75% sur les revenus du streaming musical payant et celui gratuit financé par la publicité.

Faute d'accord entre les acteurs de la filière musicale pour trouver de nouvelles sources de financement, le gouvernement envisage de proposer une taxe sur les revenus du streaming, a annoncé mercredi Emmanuel Macron, en marge de la Fête de la musique. Le chef de l'Etat a demandé à la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak de réunir "sans délai l'ensemble des acteurs de la filière", écrit l'Elysée dans un communiqué.

S'il n'y a pas d'accord au 30 septembre prochain, "le gouvernement se réservera la possibilité de saisir le Parlement d'une contribution obligatoire des plateformes de streaming", est-il ajouté. La présidence s'appuie sur un rapport du sénateur Julien Bargeton (Renaissance), rendu en avril. Ce dernier préconise une taxe de 1,75% sur les revenus du streaming musical payant et celui gratuit financé par la publicité.

De nouvelles sources de financement sont nécessaires pour "préserver la souveraineté culturelle française" et assurer "une juste rémunération des artistes et des créateurs", a souligné mercredi l'Elysée, souhaitant aussi que cette manne soutienne "l'innovation et l'exportation".

L'ancien ministre de la Culture Jack Lang s'est rapidement félicité, dans un communiqué transmis à l'AFP, de l'idée d'une telle taxe, "une mesure de justice qui confortera la diversité musicale et renforcera les créateurs et les musiciens indépendants".

À Lire Aussi

JO de Paris 2024 : un budget initial « sous estimé » et des « efforts » à faire, selon la Cour des comptes
Les Echos

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !