Signataire d'une tribune pro-pédophilie il y a 43 ans, Jack Lang tente de minimiser en citant d'autres signataires qui ne l'ont.. pas signée<!-- --> | Atlantico.fr
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Jack Lang
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©Capture d'écran Europe 1

Scandale

L'ancien ministre de la Culture a impliqué à tort Daniel Cohn-Bendit, Michel Foucault et Catherine Dolto

Le 26 janvier 1977, le Monde publie une tribune dont les signataires dénoncent la détention provisoire de 3 hommes qui ont eu des relations sexuelles avec des mineurs,parmi eux Jack Lang, ancien ministre de la Culture, actuel patron de la l'Institut du Monde Arabe.

La tribune parle d'une "une simple affaire de mœurs, où les enfants n'ont pas été victimes de la moindre violence" et dénonce la "disproportion" entre "le caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d'une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l'existence d'une vie sexuelle".

Interrogé sur Europe 1 le 18 janvier dernier, en marge de l'affaire Olivier Duhamel, Jack Lang déclare ""C'était une connerie, c'était après 1968 et nous étions portés par un vent libertaire".

Puis Lang tente de se justifier en donnant le nom d'autres signataires connus :  il implique à tort Daniel Cohn-Bendit, Michel Foucault et Catherine Dolto qui n'ont jamais signé ce texte.

Cette dernière, citée par Marianne, dénonce l'attitude de Lang : "Mensonge éhonté ! Je suis révoltée qu'il m'accuse de manière infamante d'avoir soutenu des actes et des idées que j'ai toujours fermement combattus. Tout le monde peut vérifier facilement que je n'ai ni signé, ni approuvé cette pétition. Chercher à s'absoudre de sa propre faute en associant à son comportement le nom de personnes réputées pour leur combat en faveur de l'enfance est navrant."

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