Service national universel : le gouvernement veut à nouveau le rendre obligatoire<!-- --> | Atlantico.fr
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Une cérémonie d'ouverture du séjour de cohésion du SNU en Dordogne, le 21 juin 2021.
Une cérémonie d'ouverture du séjour de cohésion du SNU en Dordogne, le 21 juin 2021.
©Romain Longieras / Hans Lucas via AFP

SNU

Prisca Thevenot, secrétaire d’État à la Jeunesse, a dit souhaiter tendre vers « une obligation qui sera une généralisation » du dispositif.

Un temps envisagé, très vite abandonné … La généralisation du service national universel (SNU) semble être à nouveau d’actualité. Invitée mardi du média en ligne Brut, Prisca Thevenot, secrétaire d’État à la Jeunesse, a plaidé pour « une obligation » du dispositif, lancé en 2019 pour les jeunes de 15 à 17 ans, qui sera in fine « une généralisation ».

« L’enjeu est de faire en sorte que le SNU devienne un passage républicain pour toute une génération », a-t-elle justifié, sans en préciser les contours. Pour l’heure, aucune date ni condition précise n’a été avancée. Aucun projet de loi ne semble non plus à l'agenda. En revanche, la piste d'un référendum sur le sujet avait été évoquée lors des Rencontres de Saint-Denis, organisées par le président en août dernier.

« Nous devons faire un pas de côté pour regarder comment travailler les modalités pour aller vers une généralisation, mais également faire un pas de co-construction avec les jeunes pour que cette politique publique soit leur politique publique », a-t-elle concédé. « L’enjeu du moment est surtout et à rappeler ce qu’est réellement le service national universel. Aujourd’hui, force est de constater qu’il est mal compris et souvent caricaturé », a-t-elle ajouté. 

En décembre dernier, le chef de l’État avait fait part de sa volonté de rendre obligatoire le service national universel avant de rétropédaler, quelques mois plus tard, enlisé dans la contestation de la réforme des retraites. Il faut dire que cette promesse de campagne d’Emmanuel Macron connaît un succès relatif : le nombre de volontaires ne s’élevait qu’à 45 000 en 2023 sur plus de 800 000 jeunes éligibles.

Le Figaro

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