Selon les enquêteurs, Vladimir Poutine a probablement approuvé la fourniture du système de missiles qui a abattu le vol MH17<!-- --> | Atlantico.fr
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Le chef néerlandais de la Division nationale des enquêtes criminelles, Andy Kraag, répond aux questions sur les résultats de l'enquête en cours sur les autres parties impliquées dans le crash du vol MH17.
Le chef néerlandais de la Division nationale des enquêtes criminelles, Andy Kraag, répond aux questions sur les résultats de l'enquête en cours sur les autres parties impliquées dans le crash du vol MH17.
©Kenzo TRIBOUILLARD / AFP

"Toutes les pistes ont été épuisées"

Une équipe dirigée par les Pays-Bas a déclaré qu'elle avait suspendu son enquête en raison de l'insuffisance des preuves et des règles qui empêchent de nouvelles poursuites.

Il y a de "fortes indications" que le président Vladimir V. Poutine a décidé de fournir le système de missiles antiaériens que les séparatistes soutenus par la Russie ont utilisé pour abattre un avion de la Malaysia Airlines au-dessus de l'est de l'Ukraine en 2014, a constaté une équipe internationale dirigée par les Pays-Bas.

Mais l'équipe a déclaré mercredi qu'elle avait suspendu son enquête pénale en raison de l'insuffisance des preuves et des privilèges d'immunité qui empêchent de nouvelles poursuites dans le crash du vol MH17, qui a tué les 298 personnes à bord.

Les enquêteurs ont noté qu'aucune preuve ne suggère que M. Poutine ait ordonné que l'avion soit abattu et qu'il était, de toute façon, protégé des poursuites par la loi néerlandaise car il bénéficie de l'immunité en tant que chef d'État.

"L'enquête a désormais atteint ses limites", a déclaré le procureur néerlandais Digna van Boetzelaer lors d'une conférence de presse. "Toutes les pistes ont été épuisées".

The New York Times

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