Seine Saint-Denis : des élus "sous influence" de la montée du salafisme

Didier Daeninckx, écrivain polémiste autoproclamé "communiste libertaire", connaît bien le département du "93" (Seine Saint-Denis), en région parisienne. Il y vit, et y est né il y a 67 ans.

Sur les ondes de France Inter le 20 mai, l'habitant d'Aubervilliers (Seine Saint-Denis), en promotion pour son livre Un parfum de bonheur : le front populaire de France Demay, a exprimé son inquiétude vis-à-vis de la progression de la radicalisation islamique dans son département.

L'écrivain a réagi à la Une du Figaro Magazine du samedi 21 mai, consacrée à la ville de Saint-Denis, titrée "Molenbeek-sur-Seine".

Et il confirme : "Il y a cette réalité qui a été énormément niée et évitée du regard", déclare-t-il à Patrick Cohen sur France Inter. Un constat qu'il avait déjà établi en mars dernier dans les colonnes du journal Le Monde :

"En ce qui me concerne, depuis trois ans, ici, j’ai vu les corps s’éloigner, les embrassades se raréfier, les barbes et les voiles pousser, les regards s’aiguiser, les murs s’élever. Il a fallu s’habituer à croiser des imams rétrogrades installés dès le petit matin dans les commerces, pour y faire pression sur les fidèles.", avait-il avoué.

Sur France Inter vendredi matin, Didier Daeninckx poursuit son récit :

"Il y a des associations de femmes qui se battent pour venir occuper des places en terrasses", relate-t-il.

"A Saint-Denis, il y a l'université, et il y a une influence assez importante d'un parti que je considère comme un parti raciste, le parti des 'Indigènes de la République', qui a une très forte influence même sur des élus dans ces banlieues", a-t-il ajouté.

Les "Indigènes de la République", mouvement de "protestation anti-colonialiste" d'ultra-gauche fondé en 2005 sur fond d'émeutes en banlieue parisienne, fait l'objet d'accusations de racisme et de communautarisme depuis sa création.

Retrouvez l'intégralité de ces déclarations ci-dessous à partir de 1 heure 35 minutes et 57 secondes.

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