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Royaume-Uni : Boris Johnson renonce au poste de Premier ministre
©Paul Hackett / Reuters

Coup de théâtre

L'ancien maire de Londres, qui avait appelé à voter pour le Brexit, était pourtant largement pressenti pour prendre la succession de David Cameron.

Beaucoup le voyait pourtant très bien parti. Mais Boris Johnson ne posera pas ses valises au 10 Downing Street. L'ancien maire de Londres a indiqué ce jeudi en début d'après-midi qu'il n'était pas candidat au poste de Premier ministre britannique, un poste que David Cameron va laisser vacant après l'été et le vote surprise en faveur du "Brexit". Très contesté dans son propre camp conservateur, le héros du "Leave" pendant la campagne référendaire a déclaré qu'au vu "de la situation au Parlement", il ne pouvait prendre la tête du parti conservateur.

Il faut dire que les nuages commençaient à ternir l'avenir radieux du fantasque responsable. Et que les coups de théâtre dans la vie politique britannique se multiplient à la manière d'un épisode d'House of Cards. Dans la matinée, le bras droit de Johnson, Michael Gove, avait finalement décidé de se lancer seul dans la course. "À regret, je suis arrivé à la conclusion que Boris ne peut pas assumer le leadership ou construire une équipe pour la tâche qui nous attend" avait-t-il expliqué dans un communiqué.

Bien que Gove n'en soit pas à sa première trahison politique (ce proche ami de David Cameron avait rompu avec ce dernier pour rejoindre le camp des favorables au Brexit), l'annonce avait de quoi surprendre : non seulement il avait appelé samedi l'ancien maire de Londres pour lui affirmer son soutien, mais il déclarait quelques jours avant le référendum du 23 juin, ne pas être intéressé par le poste de Premier ministre. Ce dernier doit revenir de facto au nouveau leader du parti conservateur, qui sera désigné par le vote de 150.000 membres du parti.

Par ailleurs, Johnson aurait dû se frotter à un autre rival de poids, l’actuelle ministre britannique de l’Intérieur, Theresa May, qui a annoncé sa candidature en promettant de rassembler les Britanniques. Beaucoup plus modérée que l'ancien maire de Londres, elle pourrait bien séduire les députés conservateurs et rafler la mise.

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Lu sur Le Parisien

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