Raffinerie TotalEnergies de Gonfreville: la justice suspend l'arrêté de réquisition<!-- --> | Atlantico.fr
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Manifestation à la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville.
Manifestation à la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville.
©LOU BENOIST / AFP

Réforme des retraites

Le juge des référés a estimé que l'arrêté préfectoral du 4 avril a "porté une atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève".

Le tribunal administratif de Rouen a ordonné en référé la suspension à partir de jeudi 12H30 de l'arrêté de réquisition de grévistes de la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-L'Orcher (Seine-Maritime). Dans son ordonnnance dont l'AFP a obtenu copie, le juge des référés a estimé que l'arrêté préfectoral du 4 avril a "porté une atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève", la préfecture de Seine-Maritime n'ayant notamment pas démontré qu'un besoin en carburant n'était pas satisfait "pour les besoins des services publics".

La Fédération nationale des industries chimiques CGT et la CGT de TotalEnergies Normandie contestaient la légalité de cet arrêté préfectoral portant réquisition de personnels grévistes chargés du pompage et de l'expédition depuis la raffinerie de Gonfreville-L'Orcher vers l'Ile-de-France et le Centre-Val de Loire.

"Il s'agissait là de réquisitions à l'approche du week-end de Pâques pour approvisionner l'Ile-de-France (...) mais le tribunal administratif rappelle qu'il est là pour défendre les libertés fondamentales dont fait partie le droit de grève", a estimé auprès de l'AFP l'une des avocates des requérants, Me Savine Bernard. "Le confort des particuliers n'est pas l'ordre public", a-t-elle ajouté.

Selon Pierre-Yves Hauguel, délégué syndical CGT de la raffinerie TotalEnergies de Normandie, "les salariés réquisitionnés viennent de stopper l'envoi de produits vers le bassin parisien". "C'est une satisfaction car nous avions été déboutés sur le premier arrêté de réquisition. Le juge a estimé qu'il y avait d'autres sites ailleurs en production et qu'il y avait moyen de faire autrement", a ajouté le syndicaliste.

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