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Quand Michel Sapin parle de Macron : "À lui de choisir s'il veut revenir sur Terre"
©Reuters

Extraterrestre

Alors que l’examen du budget commence à l’Assemblée, le ministre de l’Économie et des Finances tacle son prédécesseur.

Dans une interview accordée à Paris Match, le ministre de l'Économie et des Finances, Michel Sapin, en a profité pour donner un coup de griffe à Emmanuel Macron et a passé au crible les programmes économiques des candidats à la primaire de droite. 

A la question si son ancien collègue à Bercy, Emmanuel Macron, est-il encore rattrapable pour la gauche, Michel Sapin attaque d'emblée : "Je pense qu’il est ailleurs. Il ne pourra pas y rester très longtemps. L’ailleurs est parfois un endroit confortable, où on peut faire valoir facilement ses qualités, ses talents, sa brillance…" "Mais, ailleurs, on se ternit aussi très vite.", averti Michel Sapin. "À lui de choisir s'il veut revenir sur terre. Sur terre, il y a deux tours et un choix à faire entre les grandes familles politiques, la droite et la gauche."

Alors que l’examen du budget commence à l’Assemblée, le ministre de l'Économie et des Finance se questionne au sujet des programmes économiques des candidats à la primaire de droite. "Je vois des différences de personnalités et de comportement, mais je ne vois aucune différence entre eux dans le domaine économique."

"Juppé devrait se méfier du risque social, qu'il connaît bien !"

Quant à la volonté de ces candidats de supprimer entre 250 000 et 600 000 fonctionnaires, Michel Sapin juge que "c’est soit irréaliste, soit démagogique et mensonger." "Baisser les impôts est immédiat, tandis que la suppression de postes de fonctionnaires s’étale sur plusieurs années.", explique-t-l. Il profite aussi pour tacler l'ancien président : "Quand Nicolas Sarkozy compte sur 150 000 fonctionnaires de moins dans les collectivités locales, il envisage dans le même temps de baisser les dotations de l’État aux collectivités. Je ne comprends pas : l’un de ses bras droits, François Baroin, président de l’association des maires de France, s’est battu pour que nous arrêtions de baisser ces dotations."  "Quant à monsieur Juppé", il n'a pas pu échapper lui aussi à une pique. "Il ferait bien de se méfier du risque social, qu’il connaît bien !", juge Michel Sapin.  

Lu sur Paris Match

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