Qatargate : l'eurodéputée Eva Kaili est autorisée à retirer son bracelet électronique<!-- --> | Atlantico.fr
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La justice a levé la surveillance sous bracelet électronique qui était imposée à l'eurodéputée grecque Eva Kaili.
La justice a levé la surveillance sous bracelet électronique qui était imposée à l'eurodéputée grecque Eva Kaili.
©ERIC VIDAL / AFP

Justice

Eva Kaili avait été libérée de prison à la mi-avril, mais assignée à résidence sous bracelet électronique.

Le juge belge anticorruption chargé du dossier dit du Qatargate a levé ce jeudi 25 mai la surveillance sous bracelet électronique qui était imposée à l'eurodéputée grecque Eva Kaili à Bruxelles, a annoncé à l'AFP un porte-parole du parquet fédéral.

Arrêtée en décembre lors d'une vague de perquisitions, Eva Kaili avait été libérée de prison à la mi-avril, mais assignée à résidence sous bracelet électronique. 

Cette mesure «n'est plus nécessaire pour la suite de l'enquête» et elle est désormais libre sous contrôle judiciaire, a précisé le porte-parole du parquet fédéral, Eric Van Duyse.

Deux autres suspects dans cette affaire de corruption présumée au sein du Parlement européen ont déjà bénéficié ce mois-ci d'une levée de cette mesure de surveillance à domicile. Ces deux autres personnes sont l'eurodéputé belge Marc Tarabella, qui comme Eva Kaili clame son innocence, et Francesco Giorgi, compagnon de l'élue grecque et ancien assistant parlementaire de Pier Antonio Panzeri. 

Ce dernier, ancien eurodéputé italien (2004-2019), est la personnalité centrale du dossier. Pier Antonio Panzeri reste, lui, placé sous bracelet électronique, une des modalités de la détention préventive en Belgique.

Dans cette affaire de corruption présumée au profit du Qatar et du Maroc, six suspects ont été inculpés, soupçonnés notamment de participation à une organisation criminelle et de blanchiment d'argent. 

Le scandale du Qatargate a éclaté en décembre quand les enquêteurs belges ont mis la main lors de perquisitions à Bruxelles, notamment aux domiciles de Eva Kaili et de Pier Antonio Panzeri, sur environ 1,5 million d'euros en petites coupures réparties dans des valises ou des sacs.

Le juge d'instruction chargé de l'enquête, Michel Claise, soupçonne des versements en liquide intervenus en échange de décisions ou prises de position politiques favorables au Qatar et au Maroc au Parlement européen. 

Eva Kaili était l’une des vice-présidentes du Parlement européen avant le début du scandale.

Le Figaro

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