Prélèvement de l'impôt à la source "irréversible" selon Michel Sapin<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Prélèvement de l'impôt à la source "irréversible" selon Michel Sapin
©Pixabay

Pas le choix

Le gouvernement prévoit de mettre en place cette réforme en 2018 et selon le ministre des Finances, elle n'entraînera pas de hausse des impôts.

Le prélèvement de l'impôt à la source sera "irréversible", selon le ministre des Finances Michel Sapin. François Hollande en a fait l'un de ses chevaux de bataille depuis qu'il a été élu Président de la République. L'administration fiscale, peu encline à ce changement, n'a pas d'autre choix que de suivre.Le président François Hollande a promis que le prélèvement à la source serait "pleinement effectif" au 1er janvier 2018. La réforme doit donc s'étaler sur trois ans. 

Le ministre des Finances Michel Sapin et son collègue au Budget, Christian Eckert, détaillent ce mercredi en conseil des ministres leur feuille de route en vue de la mise en place du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, déjà pratiqué dans presque tous les pays développés. Tout comme les Américains, les Allemands, les Suédois, bref, l'écrasante majorité des pays développés, qui prélèvent l'impôt à la source, et où ce système fait en quelque sorte office d'épargne "forcée". Aux Etats-Unis, 112,9 millions de contribuables ont été remboursés par le fisc en 2012, sur un total de 140,9 millions de déclarations, selon les derniers chiffres disponibles.

Pour illustrer ce qui se passe dans les autres pays européens, en Norvège, 2,7 millions de contribuables vont se partager cette année 3,45 milliards d'euros de remboursements. Dans l'autre sens, 800.000 vont au contraire devoir payer 1,7 milliard d'euros de plus. En Allemagne, il n'est pas rare de récupérer 1.000 à 2.000 euros, voire beaucoup plus, grâce à la déclaration. Pour toucher le pactole, mieux vaut ne pas souffrir de "phobie administrative", selon le terme popularisé par l'ancien secrétaire d'État Thomas Thévenoud (ex-PS), qui avait dû quitter le gouvernement en septembre 2014 après des révélations sur le non-paiement de ses impôts.

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !