Progrès
Prédire en avance l’efficacité d’une chimiothérapie
Un test pourrait aider les oncologues à mieux ajuster les traitements de leurs patients, et faire ainsi progresser la médecine personnalisée.
Certaines cellules sont plus susceptibles de succomber à une chimiothérapie que d’autres. En mettant au point une technique de profilage, les oncolgues pourraient donc choisir avec plus de précision le traitement adapté à leurs patients.
C’est l’espoir apporté par une étude publiée fin octobre par la revue Science. Des scientifiques du Dana-Farber Cancer Institute ont étudié le comportement des cellules tumorales, particulièrement l’apostose, c’est-à-dire le processus par lequel une cellule abîmée met en quelque sorte fin à ses jours pour éviter de transmettre les dommages à ses descendantes. Une sorte de suicide, donc.
Le test mis au point par les scientifiques détermine si les cellules tumorales sont bien parties pour s’auto-détruire ou non. En étudiant le cas de 85 patients atteints de différents cancers, ils ont découvert que les cellules les plus proches de l’auto-destruction réagissait mieux à la chimiothérapie. Ils ont mis au point une technique appelée « profilage BH3 » qui permet de mesurer précisément où en est la cellule.
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