Pour le président ukrainien, "Vladimir Poutine veut toute l'Europe"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Petro Porochenko et François Hollande
Petro Porochenko et François Hollande
©

Un parfum de guerre froide

Petro Porochenko pense que la Finlande et les pays baltes sont les premiers menacés par Moscou.

Toute l'Europe serait-elle sous la menace de la Russie ? C'est en tout cas la crainte de Petro Porochenko, l'actuel président ukrainien. Alors que l'Union européenne a condamné le regain de tension en cours dans la région, estimant qu'il constituait une violation des accords de Minsk, le dirigeant ukrainien a exprimé ses craintes par rapport à la politique expansionniste du Kremlin.

"Poutine veut toute l'Europe, il veut aller aussi loin qu'on l'y autorisera", explique-t-il, dans un entretien accordé à plusieurs quotidiens européens et publié mercredi par Libération. "Et c'est pourquoi, quand nous parlons des Ukrainiens qui se battent dans l'est de mon pays, nous ne parlons pas seulement d'une lutte pour l'intégrité et l'indépendance de l'Ukraine : nous combattons pour la démocratie, pour la liberté, pour la sécurité de tout le continent européen".

Selon lui, la Finlande et les pays baltes sont dans la ligne de mire du Kremlin et les Occidentaux se doivent de réagir. Afin de pacifier la région, le président ukrainien propose la création d'une force de maintien de la paix dans l'est de l'Ukraine, dont le but serait de faire respecter le cessez-le-feu.

Ces déclarations de Petro Porochenko interviennent dans le cadre d'une situation toujours explosive. Trois personnes ont péri au cours des dernières 24 heures aux environs de Marioupol, dernière grande ville sous contrôle de Kiev dans l'Est séparatiste. Selon l'état-major de l'armée, les tirs contre les positions ukrainiennes aux lance-roquettes "sont devenus réguliers".

Lu sur Libération

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !