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Pour le parti communiste français, la suspension de Dilma Rousseff est un "coup d'Etat" et une "attaque brutale contre la démocratie"
©REUTERS/Eric Gaillard

Rouge de colère

"Tout gouvernement issu de ce véritable coup d’État sera illégitime et illégal" a déclaré la direction du parti dans un communiqué.

Le Parti communiste français ne digère pas les récents évènements qui se sont déroulées au Brésil. Ce vendredi, le PCF a qualifié de "coup d'état" la suspension de Dilma Rousseff, suspendue de la présidence brésilienne.

"Le PCF exprime sa plus profonde préoccupation après le vote indigne du Sénat brésilien qui, sans apporter aucune preuve valable pour étayer ses accusations, a donné son accord pour que la présidente Dilma Rousseff soit soumise à un processus de destitution" est-il écrit dans un communiqué publié sur le site officielPour la direction du parti, ces actions constituent "une attaque brutale contre la démocratie et contre les aspirations du peuple brésilien à des politiques de transformation politiques et sociales progressistes".

Fustigeant "le silence du gouvernement français et l'inertie de l'Union européenne", le parti considère en outre que "tout gouvernement issu de ce véritable coup d’État sera illégitime et illégal. Il sera représentatif des mafias et des groupes d'intérêts qui dominent le congrès brésilien et qui agissent au nom des oligarchies et du capital financier." Rapellons que c'est Michel Temer, vice-président du Brésil depuis 2011, qui a succédé jeudi à Dilma Rousseff.

Par ailleurs, "le PCF affirme une fois de plus sa solidarité avec le peuple brésilien et avec les forces de la gauche et les mouvements sociaux qui entrent dans une nouvelle phase de leur lutte pour arrêter le coup d’État en cours et pour exiger le retour de la présidente Dilma Rousseff et pour défendre la démocratie et les conquêtes gagnées ces dernières années."

Le PCF souligne également qu'une "initiative sera organisée ce vendredi 13 mai avec les progressistes et démocrates brésiliens", au siège du PCF à 19 heures.

Lu sur PCF.fr

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