Pornographie chez les jeunes : des gynécologues parlent d'un bilan catastrophique <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Pornographie chez les jeunes : des gynécologues parlent d'un bilan catastrophique
©RIJASOLO / AFP

Enfance en danger

Les médecins mettent en garde contre les effets particulièrement néfastes de l'exposition des plus jeunes aux films pornographiques.

Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a lancé récemment un "coup de gueule" et un "appel solennel" afin de mieux protéger les enfants et les adolescents face aux risques et aux dangers de l'exposition aux films pour adultes. 

Le professeur Israël Nisand, président du Collège, ou le docteur Marie-Hélène Colson, sexologue à Marseille, ont indiqué que les praticiens constataient une évolution inquiétante auprès des jeunes, dans le cadre des consultations.
Selon les gynécologues, la pornographie aurait créé de nouvelles normes sexuelles chez les jeunes. En effet, la jeunesse se pose de plus en plus de questions, directement liées à la consommation et au visionnage de films pour adultes. De plus en plus de mineures consultent pour des grosses précoces et non désirées.  
Le professeur Nisand déplore avec ironie "l'étonnement vis-à-vis de ces violences faites aux femmes dans un pays où on laisse des enfants regarder des films où ils voient des rapports non consentis".
Les gynécologues souhaiteraient que les fournisseurs d'accès à Internent soient obligés de conditionner l'accès aux sites pornographiques à une preuve de majorité, par une carte bancaire par exemple. 
Les médecins estiment également que les séances annuelles d'éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées sont insuffisantes. 
Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !