Plan d’aide à la Tunisie : combien l’UE est-elle prête à mettre sur la table ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Urusula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, photo AFP
Urusula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, photo AFP
©ARIS OIKONOMOU / AFP

Les bons comptes font les bons amis

L’Union européenne travaille actuellement sur l’élaboration d’un plan d’aide de long terme à la Tunisie. Ce qu’il faut savoir.

"Avec la Tunisie, nous partageons bien plus qu’une simple proximité géographique. Nous partageons une histoire", a récemment fait valoir la Commission européenne sur ses réseaux, après la publication d’un article officiel sur son site visant à annoncer un nouvel accord signé entre les deux acteurs. Cette fois, peut-on lire sur la plateforme européenne, il s’agit d’un partenariat global visant à renforcer les liens unissant la Tunisie à l’UE, de sorte à profiter de bénéfices mutuels. 

La Commission européenne évoque de nombreux avantages tangibles pour l’un comme pour l’autre des signataires. Nommément : 

  • Le renforcement des liens économique et commerciaux ;

  • Un partenariat durable et compétitif en matière énergétique ;

  • Une meilleure politique migratoire ;

  • Des contacts plus personnels, d’individu à individu

Non moins important, sans doute : la teneur exacte du partenariat, sur le plan financier. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé une assistance financière plus que conséquente à l’occasion de sa visite à Tunis de ce dimanche 11 juin 2023, rappelle le site d’informations Euronews. En tout et pour tout, soulignent nos confrères, il est question de 900 millions, en plus d’une aide immédiate supplémentaire de 150 millions.

Ce coup de pouce surviendrait alors que la Tunisie fait face à d’importantes difficultés financières, puisque sa dette s’élève désormais à 80% de son PIB et qu’il lui est aujourd’hui impossible d’emprunter à l’étranger. De nombreux produits du quotidien font l’objet de pénuries régulières, comme la farine, le sucre ou le riz que l’Etat est désormais obligé d’importer.

A l’occasion de sa visite à Tunis, Ursula von der Leyen n’était pas seule : elle était accompagnée de Giorgia Meloni, Première ministre Italienne, et de Mark Rutte, son homologue des Pays-Bas.

Euronews

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