Une gestion en roue libre ?
Paris : l’aventure Autolib’ se termine
Le Syndicat Autolib’Velib’ Metropole (SAVM) a voté, ce jeudi 21 juin, la résiliation anticipée du contrat avec le groupe Bolloré.
Depuis 2011, elles faisaient partie du paysage urbain. Les voitures en libre service Autolib’ sont désormais amenées à disparaître dans la capitale et sa banlieue. Le syndicat SAVM, réunissant les 103 communes partenaires du dispositif, a voté ce jeudi la résiliation du contrat avec le groupe Bolloré. La raison d’une telle décision ? La dette accumulée par ce service, qui s’élève à 293,6 millions d’euros. Si le groupe Bolloré est tenu d’éponger 60 millions d’euros, la somme restante (233 millions d’euros) est à la charge des collectivités. Or, le syndicat refuse de verser cette somme, ce qui a entraîné la résiliation anticipée du contrat.
Néanmoins, des élus espèrent pouvoir contester cette décision, rapporte France Info. "Dans tout ce qu’on a entendu, il y a beaucoup d’anomalies de procédure et obligatoirement, il y a peut-être une démarche de travail », explique Philippe Brillault, maire Les Républicains du Chesnay, cité par nos confrères. Quant au président d’Autolib’, Gilles Alix, il veut « continuer à se battre ». « Ne croyez surtout pas les balivernes du syndicat, nous irons au tribunal administratif et que nous obtiendrons beaucoup d’argent », a-t-il déclaré.
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