Pénurie
Paris : les chauffeurs de VTC évitent la capitale au profit de la banlieue
Ils n'ont pas le droit d’emprunter les couloirs de bus, contrairement aux taxis
Depuis que les applications utilisées par les TVC offrent la possibilité de choisir les courses, Sylvain, cité par Le Parisien, fait le tri : « Je refuse quasiment toutes les courses en dessous de 20 euros. Je sais par exemple que faire quelques kilomètres dans Paris, ça ne sert à rien ».
« Depuis qu’on nous a interdit la rue dde Rivoli, il faut contourner la zone. Et comme nous n’avons pas le droit d’emprunter les couloirs de bus, les voies réservées et bientôt le centre de Paris, c’est devenu infernal, poursuit encore Sylvain. Pourtant, on fait le même métier que les taxis. Honnêtement, on ne comprend pas. »
Uber dénombre actuellement 28 000 chauffeurs en France, un chiffre en forte augmentation par rapport aux 25 500 de début septembre, mais toujours inférieur à celui de 30 000 de l’époque pré-Covid ajoute Le Parisien.
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