Ouverture en Égypte de la Conférence mondiale sur le climat COP27<!-- --> | Atlantico.fr
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L'égyptien Sameh Shoukry, président de la COP 27.
L'égyptien Sameh Shoukry, président de la COP 27.
©STRINGER / AFP

Environnement

La COP 27 se déroule en Egypte.

La conférence mondiale de l'ONU sur le climat s'est ouverte dimanche à Charm el-Cheikh en Égypte pour tenter de donner un nouveau souffle à la lutte contre le réchauffement climatique et ses impacts, pour lesquels les pays du Sud réclament des dédommagements financiers. «L'Égypte ne s'épargnera aucun effort», a assuré en ouverture le ministre des Affaires étrangères Sameh Choukri, qui préside la COP27. «Nous devons être clairs, aussi difficile que soit le moment actuel, l'inaction équivaut à de la myopie et ne peut que retarder la catastrophe climatique», a affirmé le président sortant de la précédente COP à Glasgow, Alok Sharma.

Cette 27e conférence de l'ONU sur le climat (COP27), rassemblera quelque 200 pays pour deux semaines, au chevet d'une planète frappée par les catastrophes: inondations historiques au Pakistan, canicules à répétition en Europe, ouragans, incendies, sécheresses... Le combat pour le climat est une «question de vie ou de mort, pour notre sécurité aujourd'hui et pour notre survie demain», a insisté récemment le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. La conférence «doit poser les fondations pour une action climatique plus rapide et plus courageuse, maintenant et pendant cette décennie qui décidera si le combat pour le climat est gagné ou perdu», a-t-il mis en garde.

Les émissions de gaz à effet de serre doivent en effet baisser de 45% d'ici 2030 pour avoir une chance de limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris. Mais les engagements actuels des États signataires, s'ils étaient enfin respectés, entraîneraient une hausse de 5 à 10%, mettant le monde sur une trajectoire au mieux de 2,4°C d'ici la fin du siècle. Loin de respecter l'objectif principal de l'accord de Paris de moins de 2°C par rapport à l'époque où les humains ont commencé à brûler à grande échelle les énergies fossiles (charbon, pétrole ou gaz) responsables du réchauffement.

Le Figaro - AFP

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