Noël : 16% des jouets peuvent être dangereux, selon une enquête de la DGCCRF<!-- --> | Atlantico.fr
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jouets Père Noël consommation dangers sécurité
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©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Vigilance en cette période de fêtes

En cette période de fêtes de fin d’année, la DGCCRF a mené une enquête sur les jouets. Parmi les dangers recensés, des risques d'étouffement liés au rembourrage de certaines peluches, ou encore des déguisements en tissu synthétique inflammable ont été constatés.

Alors que le Père Noël se prépare à répondre aux demandes des petits et des grands en cette période de fêtes fin d’année, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) met en garde les consommateurs sur la question de l'achat de jouets potentiellement dangereux pour les enfants. Cette enquête a été révélée en exclusivité par France Inter ce jeudi 17 décembre.

Cette enquête, menée l'an dernier, a engendré plus de 10.000 actions de contrôles dans 3.254 magasins. Les anomalies constatées sont nombreuses et de plusieurs types, du problème d'étiquetages à des manquements qui peuvent être beaucoup plus dangereux. Sur un total de 760 jouets analysés en laboratoires, 16% ont été déclarés non-conformes. Des risques d'étouffement liés au rembourrage de certaines peluches, ou encore  des déguisements en tissu synthétique inflammable ont été constatés et dénoncés par la DGCCRF dans le cadre de cette étude.

La Direction générale de la répression des fraudes attire particulièrement l'attention sur les achats en ligne où les jouets ont tendance à être moins conformes que ceux vendus en magasins.

« Nous avons constaté, pour certains jouets, des taux de non-conformités qui pouvaient atteindre plus de 75% », selon Romain Roussel, directeur de cabinet à la DGCCRF.

La DGCCRF rappelle notamment qu'il faut privilégier les sites que l'on connait, dont les vendeurs sont clairement identifiés et de préférence des jouets fabriqués dans l'Union européenne.

Dans son enquête, la DGCCRF met en garde également contre les petits fabricants artisanaux, auto-entrepreneurs, discounteurs et leur méconnaissance de la réglementation obligatoire en matière de sécurité, tout comme l'absence de traçabilité des jouets qu'ils commercialisent.

Franceinfo

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