Nicolas Sarkozy : Christiane Taubira charge l'ex-chef de l'Etat <!-- --> | Atlantico.fr
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Christiane Taubira n'a pas raté Nicolas Sarkozy
Christiane Taubira n'a pas raté Nicolas Sarkozy
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La garde des Sceaux s'est dite "surprise" par les attaques de l'ancien président de la République contre le Conseil constitutionnel.

S'il prépare son retour, Nicolas Sarkozy n'a pas la partie facile. En effet, les critiques fusent à l'encontre de l'ancien président de la République. Dernière en date : Christiane Taubira. La ministre de la Justice a avoué sa "surprise" après les attaques de l'ex-chef de l'Etat contre le Conseil constitutionnel suite à l'invalidation de ses comptes de campagne présidentielle. La garde des Sceaux lui a demandé "un effort de dignité au nom de l'intérêt général". Dans un communiqué, Christiane Taubira s'est dite "surprise par la mise en cause du Conseil constitutionnel et les accusations de partialité de l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, garant pendant son mandat de l'indépendance de la justice et de respect de la Constitution".

La ministre a ajouté que "la contestation des décisions du Conseil constitutionnel participe d'une défiance à l'encontre de nos institutions, privilège délétère réservé aux puissants, qui subissent moins que les citoyens ordinaires les effets de l'affaiblissement de nos institutions". Pour rappel, Nicolas Sarkozy a déclaré que cette décision des Sages, était "une situation inédite sous la Ve République et met en péril la formation qui doit préparer l'alternance tellement nécessaire au socialisme". "La contestation de ces décisions contribue à l'affaissement de l'État de droit", a rétorqué Christiane Taubira, "aussi désagréable que soit une décision, son acceptation fait appel à l'esprit civique et au sens de la responsabilité, et réclame un effort de dignité au nom de l'intérêt général".

Pour elle, "le gouvernement s'est incliné devant toutes les réserves d'interprétation et censures de dispositions législatives prononcées par le Conseil constitutionnel depuis un an".

Lu sur Le Point

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