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Najat Vallaud-Belkacem : "Non, le latin ne va pas disparaître"
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Vive les langue mortes

Invitée sur RTL, la ministre de l'Education nationale a tenu à mettre au clair les enjeux de sa réforme des collèges.

Fini le latin et le grec ? C'est une rumeur tenace qui circule dans les milieux de l'éducation après les premières présentations de la prochaine réforme des collèges. Invitée sur RTL, Najat Vallaud-Belkacem a tenu à tordre le cou à ces "contre-vérités, ces mensonges absolus" qui circulent, selon elle depuis une dizaine de jour.

"Le latin disparait-il dans la réforme du collège ?" s'interroge-t-elle. "Non. C'était une option proposée à 18% des collégiens, il sera généralisé et accessible à tous. Le nombre de professeurs de latin au Capes augmente" affirme-t-elle.

"L'allemand est-il mis à mal par la réforme ? Non" insiste la ministre qui souligne que les collégiens pourront choisir l'allemand en 2ème langue vivante dès la 5ème.  "De plus, nous promouvrons l'apprentissage de l'allemand en LV1dès le CP."

Quant à l'histoire, Najat Vallaud-Belkacem assure que sa réforme va "rétablir la chronologie" qui avait disparu, selon elle, dans les programmes actuels.  "J'entend que nous allons privilégier l'histoire de l'Islam au détriment du christianisme. C'est archi-faux. Il suffit d'aller lire les textes" souligne-t-elle.

Pour la ministre, ses détracteurs  tentent d'empêcher cette réforme car l'enseignement des langues antiques permet souvent  de rendre un collège plus sélectif. "Ils pensent à leurs propres enfants car ces filières sélectives permettaient de les protéger et de leur donner un avantage comparatif" accuse-t-elle. "Aujourd'hui, il est des options qui sont pensées et organisées comme des filières de sélection qui permettent à certains collégiens de se mettre à part du reste collégiens."

La réforme des collèges divisent le monde de l'éducation car si le latin et le grec seront bien possibles dans tous les établissements, la mis en place  d'un réel apprentissage renforcé reste au bon vouloir du proviseur de l'établissement.

Najat Vallaud-Belkacem est enfin revenue brièvement sur la polémique qui agite un établissement concernant la jupe longue d'une élève. "La réalité c'est que l'équipe pédagogique a fait preuve de discernement sur le caractère prosélyte ou pas, non pas de la tenue mais de l'attitude de l'élève" explique la ministre. "Il a été jugé qu'il y avait du prosélytisme de la part de l'élève et ce n'est pas une exclusion mais un dialogue avec la famille qui a été mis en place."

Lu sur RTL

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