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Migrants : les parlementaires ouvrent le débat sur l’accueil des réfugiés
©Reuters

Question sensible

Sur ce sujet, la droite et la gauche s'opposent fortement quant aux décisions à prendre.

Que faire face à la véritable marée humaine qui déferle sur l'Europe ? Les parlementaires s'apprêtent à discuter de la question ce mercredi à l'Assemblée nationale et au Sénat. Pour le moment, la position du gouvernement reste modérée : la France accueillera 24 000 réfugiés sur deux ans tandis les demandes dépassent les 64 000 personnes. Pourtant, dans les rangs socialistes, on soutient une position de large ouverture pour accueillir ceux qui fuient la guerre. "Il faut peut-être rappeler que la France, au lendemain du génocide arménien en 1920, était capable d’accueillir 100 000 Arméniens. Est-ce que vous avez vu pour autant la désintégration de ce pays ?" explique l'écologiste Noël Mamère au micro de RFI.

A droite, le discours est différent mais le choix d'Angela Merkel d'accepter un large quota de migrants a semé le trouble chez les Républicains quant à la position à avoir. Pour l'aile centriste (comme Alain Juppé), le chiffre annoncé par François Hollande reste "modéré et acceptable." Pour l'aile droite, il s'agit de ne rien céder, en témoigne les différentes sorties de Nicolas Sarkozy sur le sujet et sa volonté, déjà ancienne, de "réformer" l'espace Schengen. "Il n’y aura pas d’autre solution que d’interdire la libre circulation des non-communautaires" affirme ainsi Christian Jacob, patron des députés de droite.

Reste la position intransigeante du Front national qui souhaite même rétablir une frontière entre la France et l'Allemagne. Une idée "stupide" selon le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve qui rappelle que les migrants visent, avant tout l'Allemagne et le Royaume-Uni comme pays de destination finale.

A LIRE AUSSI - Crise des migrants : les moyens concrets dont dispose l’Allemagne pour imposer sa politique aux pays membres récalcitrants

Lu sur Le Monde

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