Manon Aubry (LFI) estime que le « Qatargate » est le « scandale de corruption le plus grave de l'histoire du Parlement européen »<!-- --> | Atlantico.fr
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Manon Aubry estime que la crise au Parlement européen est le « scandale de corruption le plus grave de l'histoire du Parlement européen ».
Manon Aubry estime que la crise au Parlement européen est le « scandale de corruption le plus grave de l'histoire du Parlement européen ».
©Bertrand GUAY / PISCINE / AFP

Institution fragilisée

L'eurodéputée LFI révèle avoir elle-même assisté au Parlement européen à « une opération de protection, de défense des intérêts du Qatar à tout prix ». Eva Kaili, l’ancienne vice-présidente de l’institution, reste incarcérée.

La vice-présidente du Parlement européen, Eva Kaili, a été inculpée et écrouée dans le cadre d’une affaire de soupçons de corruption avec le Qatar. L'eurodéputée de La France insoumise Manon Aubry estime que cette crise est le « scandale de corruption le plus grave de l'histoire du Parlement européen ». Manon Aubry s’est confiée au micro d’Europe 1

L’eurodéputée a dénoncé également le fonctionnement « volontairement opaque » de l'institution :

« Les négociations se déroulent à huis clos, ce qui, je pense, est une partie du problème ».

Manon Aubry a aussi révélé sur Europe 1 qu’elle avait assisté à « une opération de protection, de défense des intérêts du Qatar à tout prix. A huis clos, c'est assez pratique de défendre les intérêts de ceux que vous voulez protéger ».

La représentante de La France insoumise a notamment fait référence à l'examen d'un texte sur la situation des droits de l'Homme dans le contexte de la Coupe du monde.

Selon Manon Aubry, il fallait, lors de ce rendez-vous, « louer les soi-disant efforts du Qatar en matière de droit du travail », et « dire que c'était un partenaire stratégique en matière énergétique. J'ai pu voir les effets directs de cette ingérence du Qatar ».

Pour éviter que « ce grand scandale de corruption » ne se reproduise à l’avenir, Manon Aubry estime qu’il faudrait rendre obligatoire le registre de transparence déjà existant et répertorier les organisations qui cherchent à influencer l'activité du Parlement. Manon Aubry plaide aussi pour la « création d'une autorité éthique indépendante, qui pour le moment n'existe pas ».

Le Figaro

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