Manifestations du 1er Mai : le renseignement s’attend à un regain de mobilisation et de violence<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Social
Des black blocs lors des manifestations contre les retraites à Paris.
Des black blocs lors des manifestations contre les retraites à Paris.
©CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Colère sociale

Près de 650.000 personnes sont attendues partout en France sur les 300 rassemblements prévus à l'occasion du 1er-Mai. Les autorités redoutent des débordements et des violences à Rennes, Nantes ou bien encore au Havre.

Les syndicats ont lancé un appel afin de participer à un "1er-Mai historique". Les syndicats manifesteront de manière unie sous la bannière intersyndicale lundi prochain. Selon des informations de BFMTV, entre 500.000 et 650.000 personnes sont attendues partout en France par les services du renseignement.

Cette nouvelle journée de mobilisation s’inscrira dans le cadre de la contestation contre la réforme des retraites adoptée après l'utilisation par le gouvernement de l'article 49-3.

Si le renseignement constate, dans un note consultée par BFMTV, un ralentissement du soutien à la pétition mise en ligne au nom de l'intersyndicale pour réclamer l'abandon de la réforme, cette "Journée du travail" pourrait connaître "un regain de mobilisation et de violence".

Près de 300 rassemblements sont prévus pour ce 1er mai 2023.

"La mouvance contestataire radicale dans son ensemble" est attendue "déterminée et offensive" contre la réforme des retraites à l’ocassion de ce 1er mai.

"La mobilisation sera inédite et exceptionnelle, a prévenu ce mercredi Sophie Binet, la leader de la CGT sur RTL. Ca sera familial, populaire, festif."

Face à l'inquiétude affichée des autorités, elle assure que "dans les cortèges syndicaux, il n'y a rien à craindre, la sécu est toujours assurée".

Selon les services de renseignement, les forces syndicales se présenteront avec "un sentiment de rancune" à l'encontre du gouvernement et du président. D'après ce document, la manifestation sera teintée d'un fort esprit de rejet contre les forces de l'ordre et contre les méthodes de gouvernance considérée comme "antidémocratique, violente et méprisante".

A Paris comme en province, des violences pourraient émailler les cortèges. 

Dans la capitale, la manifestation partira de la place de la République. 1.000 à 2.000 "éléments à risque" pourraient s'intégrer dans le pré-cortège, parmi lesquels 200 à 400 militants de l'ultra-gauche dont des étrangers et 100 à 200 gilets jaunes radicalisés, selon cette note du renseignement. 

Ces éléments à risque sont "susceptibles d'entrainer dans leur sillage des manifestants au profil hétéroclite (...) peu aguerris à la commission d'exactions, mais aussi des syndicalistes radicaux et un certain nombre de casseurs opportunistes".

En province, les risques de violences sont "très élevés" dans un grand nombre de villes comme Toulouse, Lyon, Marseille, Dijon, Strasbourg, Nantes ou Rennes.

BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !