Lutte contre l’inflation : Michel-Edouard Leclerc annonce une nouvelle opération de vente de carburant « à prix coûtant »<!-- --> | Atlantico.fr
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Une nouvelle opération de vente de « carburant à prix coûtant » est menée ce week-end dans les stations-service du groupe E. Leclerc
Une nouvelle opération de vente de « carburant à prix coûtant » est menée ce week-end dans les stations-service du groupe E. Leclerc
©Kenzo TRIBOUILLARD / AFP

Consommation

Michel-Edouard Leclerc, le président des magasins E. Leclerc, a annoncé au micro de France Info, qu’il allait organiser une vente de carburant « à prix coûtant » durant ce week-end.

Une nouvelle opération de vente de « carburant à prix coûtant » a officiellement débuté ce vendredi dans les stations-service du groupe Leclerc. Cette décision a été annoncée sur France Info par le président-directeur général du groupe, Michel-Edouard Leclerc.

Cette opération va durer jusqu'à dimanche dans les 696 stations du groupe. La vente de carburant à prix coûtant dans les stations E. Leclerc est donc déployée « avant les grèves et le risque que les dépôts pétroliers soient bloqués ». Les syndicats ont lancé un appel pour mettre la France à l’arrêt le mardi 7 mars pour faire reculer le gouvernement sur le projet de réforme des retraites.

« Pour nous, c’est 5 à 6 centimes d’effort le temps où on fait le prix coûtant » sur le litre, a confié Michel-Edouard Leclerc. Cette opération commerciale vise, selon Michel-Edouard Leclerc, « à protéger le pouvoir d'achat » des Français qui feront leur plein d’essence dans les stations du groupe :

« Je ne produis pas le pétrole et je ne peux pas garantir aujourd’hui que je vais l’acheter dans de bonnes conditions dans 15 jours », a précisé Michel-Edouard Leclerc.

Les craintes d’un mars rouge sur les prix de l’alimentation sont redoutées par une grande majorité de Français et de consommateurs.

La grande distribution prévoit déjà une hausse supplémentaire des prix de l'alimentaire d'environ 10% dans les prochains jours.

Selon Michel-Edouard Leclerc, le plafonnement des prix des carburants à 1,99 euros le litre par TotalEnergies n'était pas suffisant, alors que le groupe pétrolier a engrangé 20,5 milliards d'euros de bénéfices en 2022 :

« Il y a quand même des industriels aujourd'hui qui nous ont demandé des hausses en disant que c'était nécessaire à cause de l'Ukraine, que c'était nécessaire à cause de l'énergie et tout ça, ils s'en sont quand même mis de côté. Si Total me garantit en tant qu’un de ses meilleurs clients qu’il va me faire cette ristourne, je m’engage à la restituer intégralement aux consommateurs », a indiqué Michel-Edouard Leclerc.

France Info

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