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Loi santé de Marisol Touraine : Juppé et Fillon indiquent qu'ils l'abrogeront s'ils sont élus en 2017
©Reuters

Promesses

Lors d'un congrès de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) ce mercredi, les 2 candidats ont opté pour la même position.

Voilà une promesse de campagne qui ne passe pas inaperçue. En plus, elle n'a pas été par un seul candidat à la primaire de droite mais deux. En effet, Alain Juppé et François Fillon ont avancé ce mercredi qu'ils abrogeraient totalement ou en partie la loi Santé de Marisol Touraine, s'ils étaient élus à la présidence de la République. 

Lors d'un congrès de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), c'est d'abord le maire de Bordeaux qui est monté au créneau. "J'ai bien l'intention, si j'accède aux responsabilités auxquelles je prétends, d'abroger la loi Touraine", a-t-il expliqué. "Je comprends votre exaspération, elle est légitime et je la partage" a-t-il lâché. Le projet de loi Santé, qui doit être adopté définitivement avant la fin décembre par le Parlement, suscite de vifs mécontentements parmi les professionnels de santé. "Rien ne sera possible si nous ne rétablissons pas un climat de confiance entre les acteurs du système de soins et les pouvoirs publics. Aujourd'hui elle fait terriblement défaut", a-t-il jugé.

Puis, François Fillon a été opté pour la même position quoique plus nuancée. "Les dispositions des textes législatifs qui viennent d'être adoptés, qui vont dans le mauvais sens, doivent simplement être abrogés et remplacés par des dispositions qui permettent une équité entre le service privé et le secteur privé. La place des établissements privés dans l'organisation des soins doit être pleinement reconnue au même titre que établissements publics", a-t-il indiqué.François Fillon a aussi reconnu de son côté mercredi que la loi HPST (hôpital, patients, santé et territoires), votée lorsqu'il était le Premier ministre de Nicolas Sarkozy, "avait fait débat". "Aucune réforme n'est parfaite (...), des erreurs sont apparues avec le temps", a-t-il concédé avant d'appeler à une "simplification de l'organisation" des Agences régionales de santé (ARS).

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