Déclaration de principe
Libye : vers un accord entre les représentants des deux gouvernements
Des représentants des deux parties revendiquant le pouvoir en Libye ont annoncé être parvenus à un accord politique, qui devra être approuvé par les deux Parlements.
Depuis la chute de Kadhafi en octobre 2011, la Libye peine à sortir du chaos avec deux parlements et deux chefs de gouvernement concurrents, chacun soutenus par des factions armées rivales. Ce doublon annihile toute autorité politique et toute possibilité de gestion d'un pays où prospère aujourd'hui l'Etat islamique.
Face à l'urgence, des représentants des deux autorités libyennes rivales ont annoncé ce dimanche, depuis la Tunisie, qu'elles sont parvenues à un accord visant à établir un processus politique pour mettre fin au conflit qui ravage le pays.
"C'est un moment historique que les Libyens attendaient, que les Arabes attendaient et que le monde attendait", a déclaré Awad Mohammed Abdoul-Sadiq, vice-président du Parlement de Tripoli non reconnu par la communauté internationale. Il estime qu'il s'agit d'une "occasion historique" qui ne se représentera pas une seconde fois.
Cette "déclaration de principe" dit maintenant être approuvée par les deux parlements. Selon l'AFP, qui a pu la lire, le texte lance les bases d'"une coopération transparente" entre les deux parties afin de parvenir un accord politique prévoyant notamment la formation d'un gouvernement d'union nationale. Un comité composé de dix membres, cinq de chaque Parlement, sera chargé de choisir un Premier ministre et deux vice-Premiers ministres.
Ce n'est toutefois pas le premier accord arraché par les deux parties, qui négocient depuis près d'un an. En octobre, un texte visant à la constitution d'un gouvernement d'union nationale avait été rejeté par les deux Parlements.
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