Les prix des produits alimentaires des industriels ne baisseront pas «avant mars», selon des distributeurs<!-- --> | Atlantico.fr
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Certains acteurs de la grande distribution dénoncent «un système» qui les enferme et «derrière lequel les industriels se réfugient».
Certains acteurs de la grande distribution dénoncent «un système» qui les enferme et «derrière lequel les industriels se réfugient».
©MORITZ FRANKENBERG / DPA / AFP

Inflation

Certains acteurs de la grande distribution dénoncent «un système» qui les enferme et «derrière lequel les industriels se réfugient».

Une baisse des prix alimentaires sur les produits de grandes marques est difficile à entrevoir avant mars 2024 et la fin des prochaines négociations avec les industriels, ont prévenu mercredi matin les patrons d'Intermarché et Système U. «On espère pour mars» à l'issue des prochaines négociations annuelles entre industriels et distributeurs une baisse des prix des produits alimentaires en magasin, a déclaré sur RTL le patron du groupement Intermarché Thierry Cotillard.

«Le grand rendez-vous, c'est mars prochain, en attendant on prend nos responsabilités», a abondé sur Radio Classique le président de Système U, Dominique Schelcher, soulignant que d'ici-là «sur les grandes marques, rien ne va bouger». Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a convoqué mercredi à Bercy les distributeurs avec l'intention de leur demander de prolonger et d'étendre leurs opérations de baisse des prix. Il recevra les industriels jeudi.

Ces opérations de baisse de prix ont débuté mi-mars dans le cadre d'une opération commerciale peu contraignante nommée «trimestre anti-inflation» et initiée par le gouvernement. L'inflation des prix de l'alimentaire a commencé à ralentir en juillet (+12,7% sur un an, contre 13,7% en juin) mais reste très élevée. Cette réduction du niveau de l'inflation ne correspond toutefois pas à une baisse des prix dans les rayons, mais à une hausse moins forte.

Lors de la réunion de mercredi, les patrons de la distribution ont l'intention de demander à Bercy de «changer la loi (sur les négociations du secteur, NDLR) pour permettre de négocier à la hausse ou à la baisse en fonction» des fluctuations des prix sur les marchés, a expliqué Thierry Cotillard. «La difficulté de ce sujet, c'est que nous négocions une fois par an pour des prix qui s'appliquent tout le reste de l'année», a souligné quant à lui Dominique Schelcher dénonçant un «système qui nous enferme et derrière lequel les industriels (...) se réfugient».

Le Figaro

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